Bachar Al-Assad menace de mettre le feu au Moyen-Orient

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Le président syrien Bachar Al-Assad a mis en garde contre toute action occidentale en Syrie, qui  » enflammerait  » la région toute entière, a rapporté ce matin le journal britannique The Sunday Telegraph.

Le président syrien, dont le régime est contesté depuis mars dernier, a déclaré au journal que  » toute action occidentale contre son pays enflammera la région entière « . « Si le plan est de diviser la Syrie, cela revient à diviser la région entière », a-t-il également souligné.



Vendredi, la Syrie était le théâtre de nouvelles violences ayant fait 36 morts lors de manifestations à Homs, à Hama, selon des organisations syriennes de défense des droits de l’homme. Samedi, vingt soldats syriens ont été tués et 53 autres été blessés lors d’affrontements avec des hommes armés  » qui sont vraisemblablement des militaires déserteurs  » à Homs.

De son coté, la Ligue arabe a estimé que l’échec d’une solution arabe à la crise syrienne aboutirait « inévitablement » à une intervention étrangère, a rapporté aujourd’hui un journal koweitien citant des sources responsables.

LG Algérie

Ces mêmes sources, citées par le quotidien Al-Qabas, ont indiqué que  » la délégation arabe a été franche et claire au cours de sa réunion avec la direction syrienne. Elle l’a avertie que si une solution arabe échouait, cela aboutirait à une internationalisation de la crise « .  » Cela voulait dire que la Syrie devrait s’attendre à une intervention étrangère et à un embargo économique « , ont ajouté ces sources.

Une seconde réunion est prévue aujourd’hui à Doha entre une délégation ministérielle de la Ligue arabe et des responsables syriens, venus apporter la réponse de Damas à des demandes formulées par la même délégation lors d’une réunion mercredi dans la capitale syrienne avec le président syrien Bachar Al-Assad.

Lors de leur rencontre, les ministres arabes des affaires étrangères avaient demandé au président al Assad de s’engager sur un calendrier précis de réformes, et l’arrêt de la violence qui a fait jusque là plus de 3000 victimes entre civils et forces de l’ordre. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a, pour sa part, de nouveau appelé samedi à « la fin immédiate » des violences dans le pays.