BAC : vers un nouveau mode d’admission à l’université

BAC : vers un nouveau mode d’admission à l’université

Des changements majeurs peuvent survenir dans le système éducatif en Algérie. Ces chamboulements risquent même d’avoir un impact sur l’enseignement supérieur. Les deux ministères sont confrontés à plusieurs problèmes, une réforme sérieuse et bien étudiée est attendue par plus d’un.

C’est un responsable au sein du ministère de l’Éducation qui s’est prononcé aujourd’hui, lors d’une émission télévisée, sur l’avenir du BAC. Cet examen ultime, qui décide qui passera à l’université et qui va refaire sa dernière année de lycée, risque désormais de perdre de son aura, soutient le même intervenant.

En effet, selon l’inspecteur principal, Belaouar Boualam, le ministère de l’Éducation nationale étudie la possibilité de rendre les admissions à l’université dépendantes non seulement de la moyenne du BAC, mais aussi de celle de la dernière année scolaire.

La moyenne de passage à l’université pourra donc être acquise par des élèves n’ayant pas pu décrocher leurs examens de baccalauréat, mais qui ont pu avoir une bonne moyenne durant tout le long de leur dernière année scolaire.

Le responsable ajoute que les services du ministère de l’Éducation nationale ont déjà entamé des ateliers de formations pour les enseignants en charge d’élaborer les sujets de l’examen du BAC de cette année. M.Bellaouar a notamment souligné l’importance du fait que les questions des sujets du BAC soient claires et dénuées de toute ambiguïté.

BAC : une polémique annuelle en Algérie

Depuis quelques années déjà, l’image du bac ne cesse pas de prendre coup après coup. Il s’agit d’une véritable dégringolade d’un diplôme central dans le cursus de chaque étudiant.

Outre les campagnes de triche, où sont souvent impliquées des personnes du secteur même, et que les coupures d’internet n’ont pas su endiguer, le BAC en Algérie est fustigé pour plusieurs autres raisons.

Cet examen serait même ne serait pas pour rien dans la dégradation du niveau des universités algériennes, estiment certains, qui crient à l’urgence de la réforme des deux secteurs de l’éducation nationale et de l ‘enseignement supérieur.