Dans moins de trois mois débuteront les examens de la fin de l’année scolaire 2012. Baccalauréat, brevet, 1re année moyenne… Plus de 4 000 observateurs et 14 000 suppléants sont mobilisés pour le bac de cette année contre 6 000 pour le BEM et 4 000 pour l’examen de fin de cycle d’enseignement primaire.
La fin de l’année scolaire approche à grands pas, et l’heure des révisions sonne pour des milliers de lycéens et collégiens. Inutile de stresser, diront certains en référence aux excellents résultats enregis- trés l’année précédente à l’échelle nationale : plus de 62% de reçus au BAC, 70% au BEM et 90% aux épreuves d’entrée en ex-6e. Certains candidats au BAC ont déjà programmé leurs révisions à la manière d’une campagne militaire. D’autres attendent les vacances de printemps qui auront lieu à la fin de la semaine en cours pour participer aux sessions de révision, et aux cours de soutien organisés dans les différents lycées. Selon les responsables du secteur de l’Education nationale, les mesures éducatives adoptées lors de la précédente session du bac demeureront en vigueur lors de la session 2012.
Ces mesures consistent à proposer deux sujets au choix pour chaque épreuve de l’examen et du maintien des 30 minutes supplémentaires pour chaque épreuve afin de permettre au candidat de lire le sujet attentivement et d’en saisir les éléments clés avant de répondre. Un seul souci préoccupe le ministère, celui de préserver la crédibilité du baccalauréat, un examen dont la valeur est reconnue au plan international et l’organisation supervisée par l’Unesco.
«Le ministère de l’Education n’épargnera aucun effort pour assurer les conditions pédagogiques nécessaires à la réussite de cet examen, conformément aux chartes internationales régissant cette épreuve», a déclaré le ministre à plusieurs occasions. Le ministère de l’Education nationale a appelé ses inspecteurs à intensifier le suivi pédagogique et à accompagner les enseignants, notamment ceux des classes d’examen, dans le cadre de l’application des programmes scolaires «dans les meilleures conditions, sans bourrage, ni précipitation », en vue de permettre aux candidats de bien assimiler les cours.
Pour ce qui est du déroulement de l’examen qui aura lieu à partir du 3 juin prochain, le ministère de tutelle et l’Office national des examens et concours (ONEC), comptent reconduire pour cette année le même nombre d’observateurs durant les épreuves du baccalauréat, à savoir treize observateurs par centre d’examen. Les observateurs auront tous à rédiger un rapport destiné à l’ONEC, dans lequel ils consigneront des informations et des observations sur le déroulement de l’examen. Un rapport unifié est ensuite rédigé à l’attention du président de la commission de wilaya des observateurs. Le nombre d’observateurs dans les centres d’examens, porté de 3 à 13, depuis la session précédente, permettra au chef du centre de donner les mêmes chances de réussite à tous les candidats, dans le cadre des réformes du secteur de l’éducation. Au total, ils seront plus de 4 000 observateurs et 14 000 suppléants à être mobilisés pour le baccalauréat de cette année contre 6 000 pour le BEM et 4 000 pour l’examen de fin de cycle d’enseignement primaire. Chaque année le gouvernement consacre tous les moyens humains et financiers pour mettre les candidats et les encadreurs dans les meilleures conditions possibles de déroulement des trois examens de fin d’année scolaire (Bac, BEF et ex-6e). Selon les responsables du secteur, le coût de ces trois examens s’élève à près de 450 milliards de centimes. 50% de cette somme est destinée exclusivement au paiement des primes forfaitaires accordées aux correcteurs des différentes épreuves. Les primes journalières des enseignants-correcteurs au baccalauréat sont estimées à 500 DA, alors que celles des correcteurs au Brevet d’enseignement moyen sont fixées à 300 DA. Par contre les enseignants-correcteurs à l’ex-sixième percevront, quant à eux, 200 DA pour chaque jour de correction. Par ailleurs, les indemnités de correction par copie corrigée sont évaluées à 60 DA, pour les épreuves du Bac, à 30 DA pour l’examen du BEM et à 20 DA pour la sixième. La prime journalière versée au personnel de soutien des centres de correction est de 500 DA.
Sarah SOFI