BAC, BEM ET CINQUIÈME : Des examens sous haute surveillance

BAC, BEM ET CINQUIÈME : Des examens sous haute surveillance

La ministre s’est engagée dans ce sens à assurer la crédibilité de ces examens, notamment le baccalauréat qui, depuis quelque années, «perd sa crédibilité».

Les examens de fin d’année scolaire se préparent conformément au calendrier fixé par les responsables de l’éducation nationale. Les dates sont fixées. Toutes les mesures pour un bon déroulement ont été prises. La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit a affirmé avant-hier à Alger, que toutes les mesures ont été prises pour assurer le bon déroulement des examens scolaires nationaux. Elle a insisté sur le fait de mettre les élèves devant leurs responsabilités.

Présidant une conférence sur les examens scolaires nationaux (session 2018) en présence des directeurs de l’éducation des 48 wilayas, la ministre a souligné que «la préoccupation majeure du secteur consiste en la garantie d’un climat propice aux candidats, en assurant la climatisation des salles d’examen et le transport au profit des candidats des régions éloignées». La responsable du secteur a mis en avant l’importance d’assurer la sécurité pour le bon déroulement de cet examen, appelant «tout un chacun à faire preuve de vigilance et à respecter les lois en vigueur».

Elle s’est engagée dans ce sens à assurer la crédibilité de ces examens, notamment le baccalauréat qui, depuis quelque années «perd sa crédibilité»! Elle ajoute que cela dépend de l’engagement de tous les intervenants sur tous les plans, de leur mobilisation et du respect des lois. Nouria Benghebrit a appelé, par ailleurs, les directeurs de l’éducation au respect du calendrier des examens et au suivi continu de leurs missions, tout en accordant un intérêt majeur aux opérations d’organisation, en vue de parer à tout imprévu, outre l’application des instructions et la transmission instantanée des informations aux instances concernées pour leur permettre de prendre les mesures idoines.

Le bac, qui fait polémique depuis quelque années est aujourd’hui, plus que jamais au coeur du doute. L’impact qu’ont eu la fraude et les erreurs de la sessions précédente sur l’esprit des parents d’élèves angoissent toujours. Que va faire la tutelle face à la triche? La ministre a tenté de répondre à cette question en réaffirmant la nécessité de lutter contre les pratiques et les comportements contraires à l’esprit de citoyenneté. Elle a rappelé à cet égard, «la dimension stratégique du secteur de l’éducation nationale et l’importance des examens nationaux notamment le bac». Les erreurs d’hier servent de leçons aujourd’hui. Des mesures rigoureuses contre toute tentative de triche à l’examen seront prises. S’agissant des retards et absences lors des examens, elle a appelé également, les directeurs de wilayas à lutter contre ce phénomène à travers l’application rigoureuse de la loi. Par ailleurs, Benghebrit a mis en avant l’organisation par le secteur de colloques de formation sur la méthode d’élaboration des sujets et autres au profit des encadreurs d’examens scolaires, outre la mise en place d’un double dispositif pour examiner les sujets d’examens, afin d’éviter les erreurs. Aussi, la ministre a mis en avant la réhabilitation et l’équipement du Centre national d’impression des sujets du baccalauréat au niveau de l’Office national des examens et concours (Onec). Pour rappel, les examens nationaux débuteront le 23 mai prochain pour le cycle primaire, puis du 28 au 30 mai pour le cycle moyen, tandis que l’examen du baccalauréat aura lieu du 20 au 25 juin. On note, dans ce sens, que l’arrêt des cours est fixé au 30 juin prochain. «Les élèves et les enseignants sont tenus de venir en classe jusqu’au 30 juin prochain», a fait savoir la ministre, en indiquant que l’année scolaire débute en septembre et se termine en juin, en vertu des lois régissant le secteur, notamment la loi d’orientation de l’éducation nationale.

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