Ce dimanche 15 juin marque le début des épreuves du baccalauréat 2025 en Algérie. Contrairement aux années précédentes, le réseau internet n’a pas été coupé à l’échelle nationale. Une décision remarquée, alors que cette mesure était devenue systématique depuis 2016 pour lutter contre la triche.
Cependant, le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed El Saghir Saâdaoui, a affirmé que la coupure reste à ce jour l’option la plus efficace, en attendant une solution plus sûre.
Cela fait neuf ans que les Algériens vivent au ralenti pendant les jours du bac. La connexion était suspendue durant plusieurs heures, chaque jour d’épreuve, pour prévenir les fuites de sujets et le recours aux moyens de communication. Cette année, la donne a changé, mais pas définitivement.
Le ministre de l’Éducation : « Couper l’internet reste le moyen le plus sûr pour l’instant »
En marge du lancement officiel des épreuves, le ministre a reconnu que l’objectif principal reste de garantir l’intégrité des examens. « Nous ne permettrons pas qu’on touche à l’examen, et nous ne permettrons pas la triche », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que la coupure du réseau reste « l’un des outils de prévention », même si le ministère étudie d’autres solutions. « Si une alternative est trouvée, elle sera adoptée, à condition qu’elle n’impacte pas les autres secteurs comme le commerce ou l’économie », a-t-il précisé.
Premier jour de BAC sans coupure d’internet, une première depuis 2016 en Algérie !
Sur les réseaux sociaux, de nombreux Algériens ont exprimé leur surprise et leur satisfaction. Le service internet est resté stable ce dimanche matin, ce qui n’était pas le cas les années précédentes.
Certains ont salué ce changement comme un geste positif pour les millions d’utilisateurs. Notamment les travailleurs indépendants, les commerçants et les étudiants qui dépendent du réseau au quotidien.
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Malgré cette journée sans interruption, la coupure d’internet reste une option envisagée pour les jours suivants, selon l’évolution de la situation.
Connexion non coupée pour le BAC 2025 : mesure temporaire ou nouvelle norme ?
Les autorités misent aussi sur un encadrement strict dans les centres d’examen. Interdiction d’introduire des appareils de communication, renforcement des contrôles et sanctions en cas de fraude.
Le ministre a également indiqué que les centres d’examen sont équipés de tout le nécessaire pour assurer le bon déroulement des épreuves, dans un climat de transparence et de sérénité.
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La journée de ce dimanche pourrait donc marquer un tournant. Cependant, toute tentative de triche ou de fuite pourrait ramener les autorités à leur ancienne méthode.
La coupure d’internet reste donc dans les cartons, au cas où les alternatives ne suffiraient pas à garantir un examen équitable pour tous.
