À l’approche des épreuves du baccalauréat 2025, l’Office national des examens et concours (ONEC) a annoncé une batterie de mesures rigoureuses destinées à sécuriser le bon déroulement des examens, renforcer la transparence et aussi lutter efficacement contre toute tentative de fraude.
Un total de 19 consignes organisationnelles ont été détaillées dans le guide officiel à destination des chefs de centres d’examen et de leurs adjoints. Ces instructions visent à garantir une préparation optimale des centres sur les plans matériel, humain, sanitaire et sécuritaire.
Parmi les mesures phares :
- Présence obligatoire des responsables trois jours avant le début des épreuves,
- Réunion de coordination deux jours avant l’examen,
- Contrôle rigoureux des déplacements des candidats à l’intérieur des centres,
- Inspection obligatoire à l’entrée et à la sortie des salles de repos ou sanitaires,
- Interdiction de toute sortie avant la moitié du temps réglementaire,
- Mise en place de salles de consignation des objets interdits comme les téléphones.
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Sécurisation des sujets et des copies
Le ministère de l’Éducation a insisté sur l’importance de la confidentialité des sujets. Ceux-ci seront remis le matin même des épreuves sous procès-verbal officiel, conservés dans des coffres-forts surveillés par caméras. Les enveloppes seront ouvertes en présence des observateurs, à une heure précise.
À la fin de chaque examen, le personnel spécialisé collecte les copies, les scelle et les achemine vers les centres de regroupement pour procéder à leur anonymisation (ou « égalisation »), avant de les transmettre aux centres de correction. Ces opérations se déroulent dans un cadre totalement sécurisé, où l’usage des téléphones portables est strictement interdit, sauf pour le chef de centre.
Des peines lourdes contre les fraudeurs
Le ministère a réitéré son zéro tolérance face aux tentatives de triche ou de fuite des sujets. Les peines prévues sont particulièrement sévères :
- 1 à 3 ans de prison et jusqu’à 30 millions de centimes d’amende pour la publication de sujets ou de réponses,
- 5 à 10 ans de prison pour les membres du personnel impliqués dans une fuite,
- Jusqu’à 15 ans de prison et 150 millions de centimes d’amende en cas de fuite ayant causé l’annulation d’un examen.
En plus des sanctions pénales, les fraudeurs s’exposent à une exclusion de 5 à 10 ans des examens, selon qu’ils soient candidats scolaires ou libres. Tout équipement utilisé dans l’infraction sera confisqué, et les sites ou comptes numériques utilisés seront fermés.
Une mobilisation multisectorielle
Deux jours avant l’examen, les centres de regroupement pour l’anonymisation seront activés, avec la présence d’équipes administratives, de sécurité et de santé. Des réunions de coordination auront lieu avec la protection civile ainsi que les services de sécurité pour assurer une ambiance sereine et sécurisée.
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L’ONEC mise ainsi sur une organisation rigoureuse et des moyens renforcés pour assurer la crédibilité et la réussite des examens du bac 2025, dans un climat de confiance et d’équité.