Le ministère de l’Éducation nationale a écarté toute intention de recourir à l’application de la fiche de synthèse pour les élèves recalés à l’examen du Baccalauréat cette année. La moyenne annuelle ne sera pas comptabilisée si la moyenne obtenue au Bac est inferieure à 10/20. Cependant, ce projet sera abordé lors des prochaines assises sur le Bac du 24 au 26 du mois en cours.
Il a ajouté, dans le même contexte que son application est quasi impossible pour cette cession 2015 puisque les listes ont été déjà achevées. Cependant, la question sera abordée et étudiée lors des prochaines assises autour de la reforme du Baccalauréat, précise-t-il, en poursuivant que l’application de la fiche de synthèse sera probablement opérationnelle à partir de l’année prochaine en comptant à partir de la deuxième année secondaire. Concernant les résultats du BAC, Messeguem a souligné que ceux-ci s’étaient améliorés comparativement à l’année précédente.
De son côté, la première responsable du secteur de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, a réaffirmé que les résultats seront annoncés le vendredi 10 juillet expliquant toutefois que si l’Office national des examens et concours réussisse à terminer avant le 10, les résultats seront connus ce jeudi 9 juillet. D’autre part, la ministre a annoncé qu’une commission nationale a été installée, hier, et sera chargée de préparer les assises nationales sur l’évaluation de la reforme de l’éducation qui se tiendront à Alger les 24, 25 et 26 juillet prochains.
Benghebrit a ajouté, dans ce sens, que la question de la reforme des examens de fin d’année sera également étudiée, notamment, après les dépassements qui ont eu lieu aux examens du Bac et du BEM de cette année. «Il n’est pas normal que notre département ferme les yeux à cela», a-t-elle remarqué.
Il convient de rappeler, à ce titre, que les examens de fin de cycle moyen et secondaire, session 2015, ont été marqués par la fraude à travers l’utilisation du réseau internet 3G, de rumeurs faisant état de fuite de sujets, et également d’erreurs dans certains sujets d’examens. Malgré le renforcement des mesures de surveillance, certains élèves avaient, en effet, réussi à tricher avec l’utilisation de moyens technologiques.
La tutelle, de son côté, avait promis d’appliquer des mesures fermes et des sanctions pouvant aller à 10 ans pour les candidats libres. C’est ce qui a été réellement fait puisque pas moins de 70 candidats à travers le territoire national ont été sévèrement sanctionnés. Des surveillants, ainsi que des chefs de centres impliqués dans ces affaires de fraudes ont également subi le même sort.
Ania Nait Chalal