Les épreuves avaient pourtant bien démarré. Mais au deuxième jour, les choses se sont corsées pour ne pas dire qu’elles ont dégénéré. Des problèmes, et pas de simples exercices, ont surgi.
En effet, ce deuxième jour lundi, a été marqué par une erreur dans le sujet des mathématiques au point que les candidats sont sortis consternés. Et pour cause, ces derniers ont eu la mauvaise surprise de trouver une «erreur» dans le deuxième sujet de la série sciences de la gestion et de l’économie.
«On a commencé normalement, mais au bout d’une demi-heure, un prof est venu nous dire de corriger une erreur dans le deuxième sujet (…) précisément celui que j’ai choisi: là, la panique s’est installée (…), ça m’a embrouillé la tête», explique Salim, candidat de la filière gestion…
Une erreur qui n’a pas manqué de troubler les candidats au point que certains ont même décidé de renoncer à poursuivre le reste des épreuves.
C’est le cas de Narimène, candidate pour la 4e fois au baccalauréat. «A quoi bon continuer le reste de l’examen si les maths vont annuler toutes mes chances de réussir» a-t-elle lancé, dépitée de l’épreuve qu’elle venait de passer.
Pourtant, cette dite «erreur» n’a aucun impact sur les résultats de l’exercice, selon une source proche du ministère de l’Education nationale. «Ce n’est pas une erreur. C’est juste une confusion, et on a voulu réparer cela pour que les élèves ne soient pas perturbés en voyant ça», a-t-elle révélé.
Et d’ajouter: «On a demandé aux élèves de remplacer un petit f par un grand F, c’est tout, ce n’est pas une erreur.» Ceux, épargnés par ces «confusions», n’ont pas été en revanche épargnés par la difficulté des exercices proposés.
Pour la filière scientifique issue du nouveau programme, l’épreuve de lundi matin était très difficile. Ainsi, c’était la même scène qui défilait à la sortie de chaque établissement.
Des candidats franchissent le portail de leur centre d’examen, le regard inquiet, à la recherche d’autres candidats et camarades pour les rassurer. «Le sujet était très difficile, je ne pensais pas qu’il allait être comme ça», pouvait-on entendre un peu partout.
Concernant les épreuves d’hier, c’était autour des sciences naturelles et du français d’être au menu de cet examen stressant.
Et les sentiments étaient mitigés à l’issue de la première épreuve. «Mitch, mitch», a indiqué Nassima, candidate en série sciences au lycée Ibn Khaldoun, qui a ajouté que le sujet était «un peu long, il faut avoir bien révisé et bien intégré les leçons pour bien travailler».
D’autres étaient en revanche moins optimistes. C’est ce qu’a expliqué Nassima: «On a eu des scènes d’hystérie, des crises de panique et de pleurs», a-t-elle affirmé.