L’Académie des sciences et des technologies, dont le lancement a été donné samedi à Alger, vise à apporter conseil et assistance aux différentes institutions du pays, pour un développement durable de la société, a déclaré le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babes.
« Cette prestigieuse Académie des sciences et des technologies sera un espace de savoir dédié aux éminents scientifiques algériens et à l’élite expatriée, pour faire bénéficier le pays de leurs compétences en matière des science et de la technologie, clefs de développement », a souligné M. Babes lors d’une rencontre entre le CNES et l’Académie des sciences de France.
Avec la création de cette Académie, le CNES « veut bénéficier de l’expérience française dans ce domaine et tisser des liens entre les communautés scientifiques des deux pays dans le but d’un développement durable de la société », a-t-il précisé.
« L’Académie sera un conseil, un lieu de rencontres, d’échanges et surtout de savoir entre les illustres scientifiques et chercheurs pour aller vers une société de savoir qui s’inscrit dans la durabilité », a expliqué M. Babes.
Pour donner naissance à cette institution, le CNES a prévu une collaboration étroite avec l’Académie des sciences de France, représentée par d’illustres personnalités académiques, qui auront l’occasion d’initier la communauté scientifique nationale et les représentants des départements ministériels, en vue de créer un modèle d’académie scientifique propre à l’Algérie.
« Nous sommes présents dans un réseau d’académies à travers le monde et notre rôle est de conseiller les Etats dans tout ce qui a trait à la science et à la technologie », a précisé, pour sa part, le président de l’Académie française, Philipe Taquet.