A la veille de la reprise des cours après les vacances d’hiver, le ministre de l’Education nationale a rencontré les membres de la FNAPE.
Dans leurs interventions, les représentants des associations de parents d’élèves ont insisté sur les problèmes qui entravent le bon déroulement des cours au sein des établissements éducatifs notamment ceux liés à la restauration, au transport scolaire, aux appareils de chauffage, au manque d’infrastructures scolaires, mais aussi à la surcharge des classes. Sur ce point précis, le président de l’association des parents d’élèves de la wilaya de Tizi Ouzou a rappelé que les classes moins surchargées connaissent les meilleurs taux de réussite au baccalauréat. «Dans des lycées techniques et mathématiques à travers la wilaya, il y a eu des réussites de 100 % parce que les classes sont de 13 à 14 élèves.
L’effectif des élèves dans les divisions est très important et il faut en arriver là», a déclaré Ali Lehcen. Pour sa part la présidente de l’association des parents d’élèves de la wilaya d’Alger a relevé le manque flagrant de transport scolaire, des cantines, et également le manque d’infrastructures scolaires. «Les décrets existent, les orientations des pouvoirs publics aussi, mais malheureusement, on ne les a jamais vus appliquées sur le terrain», a-t-elle déploré notant que le retard dans la réception des projets scolaires non achevés a handicapé cette rentrée scolaire. Les problèmes pédagogiques dont le manque d’enseignants pour les langues étrangères notamment dans les wilayas du Sud, était aussi au menu des discussions des deux parties.
Les représentants des associations des parents d’élèves ont appelé à l’ouverture d’un dialogue et d’une concertation entre les directeurs de l’éducation, les directeurs des établissements éducatifs et les représentants des associations de parents d’élèves afin de trouver des solutions aux problèmes posés. En outre, les représentants des parents d’élèves ont estimé impératif d’accélérer l’application des engagements du ministère relatifs à la surcharge des cartables et ce, à travers l’aménagement de casiers dans les classes dans un souci de préserver la santé de l’élève. Ils ont aussi appelé à l’examen de la violence en milieu scolaire.
De son côté, Abdelatif Baba Ahmed a affirmé son engagement à écouter l’ensemble des partenaires sociaux pour une évaluation par étapes des réformes initiées dans le secteur depuis près d’une décennie et de donner un «souffle nouveau» à la poursuite des réformes en tenant compte des points positifs et remédiant aux lacunes»