Baba Ahmed aux enseignants grévistes à partir de tizi ouzou : «les portes des négociations sont toujours ouvertes»

Baba Ahmed aux enseignants grévistes à partir de tizi ouzou :  «les portes des négociations sont toujours ouvertes»
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Le premier responsable du secteur de l’éducation nationale a adressé un signal fort aux enseignants grévistes. Abdelatif Baba Ahmed a suggéré de privilégier la voie du dialogue afin de convaincre les enseignants à geler leur mouvement de protestation lors de la période des différents examens scolaires de fin d’année.

«Je suis convaincu que nous allons trouver un terrain d’entente qui arrangera les deux parties», dira-t-il en substance.



Le ministre estime qu’il est plus qu’impératif d’épargner l’avenir des écoliers des conflits entre son département et les syndicalistes, qui ne cessent de durcir le ton.

Au premier jour des examens de fin de cycle primaire, Abdelatif Baba Ahmed s’est rendu à l’école primaire Saliha-Ouatiki de la capitale du Djurdjura.

LG Algérie

Sur place, et après s’être enquis des conditions de déroulement des examens, le ministre s’est étalé sur le programme du ministère de l’Education à long terme et sur le changement à apporter graduellement au système d’enseignement.

«Dans 10 ans, les outils électroniques remplaceront les livres dans les établissements scolaires de notre pays», laissera entendre le ministre.

L’hôte de la ville de Tizi Ouzou a révélé que son département est d’ores et déjà sur un programme qui consiste à doter les établissements scolaires de moyens technologiques et modernes afin d’élever le niveau d’enseignement et d’instruction des élèves à celui des pays développés.

Concernant le réaménagement des programmes scolaires, un sujet qui préoccupe les élèves et leurs parents, concernant leur surcharge et les difficultés auxquelles les apprenants sont confrontés, le ministre dira que ce sujet est pris au sérieux par son département et l’option d’alléger les programmes n’est pas à écarter, sans toutefois préciser si des décisions seront prises dans ce sens à partir de la prochaine rentrée scolaire.

Questionné sur la généralisation de l’enseignement de la langue tamazighte qui tarde à voir le jour et le manque considérable d’enseignants spécialisés dans le domaine, avancé comme cause principale par le ministre, il dira : «Nous n’allons ménager aucun effort pour généraliser, dans les plus brefs délais, l’enseignement de tamazight, même si on est confrontés à l’obstacle du manque d’enseignants.»

Abdenour Igoudjil