financière de 14 milliards de centimes au profit du projet de réhabilitation du palais ottoman de Ferdjioua, mais jusqu’à présent les travaux n’ont pas été lancés faute d’entreprises spécialisées. Le ministre a réitéré les mêmes orientations concernant le choix des entreprises en se rendant à la mosquée de Sidi-Ghanem, au Vieux Mila.
“Cette mosquée est la plus
ancienne en Algérie. On veut que les travaux de réhabilitation lui rendent sa fraîcheur première, d’où l’obligation de bien choisir les
entreprises les plus qualifiées dans le domaine de la restauration des monuments historiques”.
Concernant la suppression de certains festivals nationaux, Mihoubi précise qu’aucun festival national ne sera supprimé malgré les mesures d’“austérité” prises par le gouvernement. Dans ce sens, Mihoubi dira : “Le ministère de la Culture n’a adapté aucune mesure d’austérité. Notre département parle de la rationalisation des dépenses et ce sont deux choses différentes. Aussi, je dis clairement qu’aucun festival national ne sera supprimé. On pourrait, tout au plus, allonger la périodicité de certains d’entre eux. Au lieu d’organiser un festival donné chaque année, on pourrait le faire tous les deux ans par exemple. Une autre idée est à l’étude aussi : on envisage de fusionner en un seul tous les festivals qui traitent de la même thématique ; ou encore de réduire certains festivals nationaux à une dimension locale. Mais pas avant l’année 2016.” Le ministre a, par ailleurs, affirmé au sujet du festival du film méditerranéen d’Annaba : “Le festival est maintenu contrairement à ce qui a été rapporté par certains médias. Demain (aujourd’hui lundi 14 septembre, ndlr), une commission ministérielle de haut niveau se rendra dans la ville d’Annaba pour s’enquérir des préparatifs du festival du cinéma méditerranéen en cours dans cette ville.”
K B.