Un affaissement important au niveau de l’échangeur Nord d’Azazga, provoqué par les dernières intempéries, met désormais cet ouvrage d’art en danger d’écroulement et induirait, par conséquent, la fermeture des accès de et à la ville d’Azazga si des mesures efficaces ne sont pas prises dans les plus brefs délais.
Des affaissements gigantesques et des débordements des eaux pluviales ont provoqué un embouteillage monstre pendant toute la journée d’avant-hier. Comme rapporté à maintes reprises lors de nos précédentes éditions, cet ouvrage d’art se dégradait déjà depuis des mois et, plus encore, à chaque chute de fortes pluies.
Les différents responsables rencontrés sur les lieux imputent cette situation au débordement des eaux fluviales. Ces débordements sont, selon les responsables de l’hydraulique, vraisemblablement causés par le déboitement des canaux d’évacuation. Dès la matinée, des pelleteuses et des engins de curage ont été mobilisés pour dégager la voie. Mais ce n’est que vers 17 h et après le creusement d’une déviation qu’ils ont pu rétablir la situation.
Le responsable de la direction des ressources en eaux déclare à ce propos: «Après apparition du problème, consistant en le débordement des eaux pluviales suite aux dernières intempéries, les services concernés, à savoir les ressources en eau, l’ONA, l’ADE et l’APC, se sont déplacés sur les lieux pour s’enquérir du problème. On a constaté le débordement d’un regard que les services de l’ONA ont vite pris en charge, en mobilisant les moyens matériels et humains nécessaires, à savoir une case, un camion et un hydro-cureur.
Additivement à cela et vu la persistance du phénomène, d’autres moyens matériels, dont une pelle mécanique sur chenilles, ont été mobilisés pour réduire temporairement le ruissellement». À la question de la prise en charge totale de cet échangeur qui a subi de grands dommages, le même responsable assure que «la procédure administrative est en cours pour refaire les tronçons en question dans les plus brefs délais». Notons qu’une partie des eaux pluviales se déverse dans un champ mitoyen, ce qui a causé le début d’un glissement de terrain.
En effet, il a été constaté des malfaçons et des travaux qui n’ont pas été effectués, causant de sérieux dommages. Néanmoins, la question qui taraude les esprits est la suivante : est-ce que ce sont ces débordements qui ont causé les affaissements ou le contraire? Si c’est le contraire, la résolution de ce problème et la pérennité de cet ouvrage est une équation difficile à résoudre.
M. I. B.