Plusieurs infrastructures sportives verront le jour, cette année, dans la commune d’Azazga.
À cela s’ajoutent deux autres stades de proximité octroyés par la direction de la Jeunesse et des Sports de Tizi-Ouzou. Le premier sera implanté au village Ait Bouadda, situé à 11 km du chef-lieu communal, alors que le deuxième est projeté au lieu dit Les Chalets à proximité de l’école régionale des beaux arts d’Azazga. Ces projets, une fois reçus, seront une bouffée d’oxygène pour une jeunesse avide d’activités sportives, qui a vu plusieurs aires de jeux englouties par le béton.
Quant au stade Boukersi Lounes, stade fétiche de la JSA (Jeunesse sportive d’Azazga), le projet d’une nouvelle pelouse qui traîne depuis des années avec à la clé plusieurs réévaluations, commence enfin à voir le bout du tunnel. La pose de la pelouse artificielle a déjà été entamée et sa livraison ne saurait tarder. Ce qui allégera le poids sur le stade olympique de Tirsatine, surtout lorsqu’on sait que pas moins de quatre clubs de football de la commune d’Azazga utilisent ce stade.
Ce qui rend la tâche de trouver un créneau horaire pour s’entraîner très difficile. En ce qui concerne les autres disciplines sportives pratiquées à Azazga, à l’instar de la boxe, du karaté, de l’athlétisme ou de volleyball, qui ont toujours été le parent pauvre en matière de dotations budgétaires, la commission sociale de l’APC a décidé d’établir avec la CSA (Club sportif amateur) une convention qui stipule que toutes les disciplines sportives bénéficieront d’une quote-part.
Par le passé, la discipline budgétivore qui est le football accapare la quasi-totalité des dotations du club amateur, ne laissant que des miettes aux autres disciplines. Cette année, une école de football verra aussi le jour à Azazga. Elle est financée à 100% par les parents des athlètes qui ont pu rassembler une somme de 120 millions de centimes afin de pourvoir aux divers frais de cette académie qui fonctionne avec six entraîneurs. Une excellente initiative lorsqu’on sait que le salut du football algérien ne peut venir que de la formation.
M. I. B.