Azazga est le cœur palpitant de la région des Ath Ghovri. Située à une quarantaine de kilomètres à l’est de la capitale du Djurdjura, celle localité qui trône sur une zone située à la lisière de la forêt de Yakouren et qui domine toute la vallée du Haut Sébaou, a toutes les potentialités qui pouvaient la prédestiner à connaître un développement fulgurant.
Si la ville, dont le nom éponyme est aussi chef-lieu de commune et de daïra, a connu une extension urbanistique fulgurante, il n’en demeure pas moins que le reste n’a pas suivi. En nous rendant dans cette localité qui tout de suite vous ouvre les bras, on sent se dégager comme une sorte de volonté de changer, d’aspirer à une vie quotidienne meilleure pour ces populations longtemps secouées, ballottées au gré des politiques et des décideurs du moment.
Notre rencontre avec le premier magistrat de cette commune, en l’occurrence, Bouadi Mustapha, à la tête de cette importante commune sur la liste des indépendants à l’issue du scrutin de mois de novembre de l’année dernière, a été, pour ainsi dire, une sorte de radioscopie de cette localité qui veut relever la tête et se débarrasser surtout de tous les blocages et embûches qui freinent son développement. D’emblée, le premier magistrat d’Azazga, du haut de ses 70 ans, nous informe que son cheval de bataille est de remettre sa commune sur les rails du développement.