Le candidats de la filière des sciences expérimentales ayant refait lundi les épreuves de mathématiques et ceux de la gestion-économie ayant refait l’examen de l’histoire-géographie, avaient des avis partagés quant à la difficulté des sujets de cette session partielle du baccalauréat.
De nombreux candidats approchés par l’APS dans certains centres d’examen de la capitale, ont affirmé que le sujet des mathématiques « était compliqué » notamment dans la troisième question du premier exercice.
C’est le cas, à titre d’exemple, d’Abderahmane, Abderaouf, Manel et Fatma Zohra, examinés au niveau du lycée Saad Dahlab, qui ont affirmé avoir rencontré d’ »énormes difficultés » à trouver la bonne réponse à la question posée à cinq points.
Pour leur part, Sara, Fella et Mohamed ont fait part de l’influence des fuites enregistrées, ce qui les a contraints à refaire sept épreuves en plein mois de ramadhan, relevant le fait que les salles d’examens « n’étaient pas dotées de climatisation ».
Au niveau du lycée Mohamed Boudiaf (El Madania), le candidat Hicham, connu pour son sérieux selon ses camarades de classe, a admis, lui aussi, avoir été contraint de sortir de la salle d’examen, estimant que les questions de la première session étaient « plus abordables ».
De son côté, une enseignante de mathématiques a indiqué que le sujet était plutôt « abordable » pour le candidat « qui a bien travaillé et qui a bien préparé les épreuves ».
S’agissant de l’épreuve d’histoire-géographie qui a concerné les élèves de la filière gestion-économie, les candidats ont exprimé leur appréhension quant aux réponses qu’ils ont présentées, évoquant la « complexité » qui aurait entouré la question relative à la lutte entre les blocs de l’Est et de l’Ouest pendant la guerre froide sur le contrôle de la région du Moyen-Orient.
Les parents d’élèves ont fait part, de leur côté, de leur crainte de voir se produire de nouvelles fuites de sujets.
Une parente a estimé que les fuites de sujets se sont avérées comme la première hantise aussi bien pour les élèves candidats que pour leurs parents.
Elle a ajouté que le verrouillage de réseaux sociaux le jour des épreuves a atténué la pression et le stress qui pesaient sur les candidats.
Une autre parente d’élève a estimé que le choix de refaire des épreuves en plein mois de ramadhan « n’a pas arrangé » les concernés, appelés à faire davantage d’efforts et faire preuve de plus de concentration.