Aviculture : reconduire la suppression des taxes sur les matières premières

Aviculture : reconduire la suppression des taxes sur les matières premières

La suppression de la TVA et des droits de douanes sur le maïs et le soja, deux principales matières premières de l’aliment avicole, devrait être reconduite pour la deuxième année consécutive, a indiqué samedi le président du Conseil interprofessionnel de la filière avicole, Mohamed Laidouni.

« Le ministre de l’Agriculture nous a promis de tout faire pour que cette mesure soit maintenue pour une année encore. Nous sommes optimistes quant à sa reconduction », a indiqué à l’APS M. Laidouni.



Cette mesure a été instaurée à partir du 1er août 2012 pour une durée d’une année, et ce, après la flambée des prix du maïs et du soja sur le marché international menaçant la filière avicole algérienne d’un effondrement certain.

La suppression de la TVA sur les matières premières, dont le taux était de 17%, a eu un effet immédiat aussi bien sur la production des viandes blanches qui a augmenté de 33% en 2013 par rapport à l’année précédente, que sur les prix qui ont chuté sensiblement durant le premier semestre de l’année en cours.

La reconduction de la détaxation de ces deux matières qui constituent 80% de l’aliment de volaille sera intégrée dans la loi de Finances complémentaire pour 2013, croit-on savoir.

Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, M. Rachid Benaïssa avait conditionné le renouvellement de cette mesure par le maintien des prix à la baisse et l’effort que doit consentir l’interprofession pour la restructuration et la pérennisation de la filière avicole.

Cependant, les prix ont repris de plus belle à l’approche du mois de ramadhan. Cette hausse que M. Laidouni attribue à la demande qui marque traditionnellement ce mois et à la spéculation ne devrait pas durer puisque l’interprofession s’attend à une baisse des prix du poulet dès la deuxième semaine du mois du jeûne.

« Il y a plusieurs facteurs qui font que les prix des viandes blanches vont baisser », a indiqué ce professionnel citant la disponibilité des inputs comme les reproducteurs et le poussin chair.