Avec une augmentation de 7% en 2010,Les recettes douanières en hausse

Avec une augmentation de 7% en 2010,Les recettes douanières en hausse

Les recettes douanières de l’Algérie ont atteint 492,2 milliards DA (près de 7 milliards de dollars) au cours de 2010, contre 460,2 milliards de DA en 2009, en hausse de 6,97%.

Les recettes affectées au budget de l’Etat, qui couvrent en moyenne plus de 90% du montant global des recettes douanières, ont évolué de 6,99%, passant de 418,3 milliards DA en 2009 à 447,6 milliards DA en 2010, indique le Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) dans un bilan rapporté par l’APS.

En 2010, les recettes destinées aux collectivités locales, ont également augmenté de 7,21%, passant de 41,49 milliards DA en 2009 à 44,48 milliards DA, précise) la même source.

Les recettes destinées à la promotion des exportations hors hydrocarbures, quant à elles, ont chuté de 40,86%, puisque le montant est passé de 378,8 millions DA en 2009 à 224 millions DA l’année écoulée. S’agissant de la structure des recettes, les produits des douanes qui représentent plus de 37% du total des recettes douanières, ont connu une augmentation de 6,22% l’année précédente par rapport à la même période de référence, passant de 172,81 milliards DA à 183,56 milliards DA. La rubrique de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à l’importation, qui représente plus de 60% du total des recettes douanières, est passée de 176,63 milliards DA à 296,57 milliards DA, en hausse de 7,21%. La Taxe intérieure sur la consommation (TIC), représentant seulement 2,01% du total des recettes, a enregistré une baisse de 40,86%, soit 4,48 milliards DA en 2010 contre 7,57 milliards DA en 2009.

Les autres droits et taxes de douanes, qui représentent seulement 0,46% du total des recettes douanières, ont évolué positivement, passant de 3,18 milliards DA à 7,67 milliards DA, enregistrant ainsi une « hausse importante » de 140,9%. Cette hausse des recettes douanières a été réalisée en 2010 grâce à l’amélioration du dispositif de contrôle mis en place par l’administration douanière. Il s’agit, selon les explications du Cnis, notamment du mécanisme du système des valeurs fourchettes, et du renforcement des brigades mixtes des Douanes-Impôts-Commerce.

Le dispositif de contrôle a été renforcé davantage grâce aux interventions coordonnées avec les autres institutions (ministère du Commerce, Banque d’Algérie et services des Impôts) depuis le début de l’année 2010 et avec l’entrée en vigueur depuis janvier 2010 du Numéro d’identification fiscale (NIF). Le taux de réalisation par rapport aux prévisions de la loi de finances complémentaire 2010 en matière de produits des douanes et de TVA à l’importation s’élèvent respectivement à 107,79% et 97,11%, ajoute le Cnis.

Une trentaine de bureaux de douanes à l’échelle nationale couvrent presque la totalité du montant global des recettes douanières, à leur tête, le bureau d’Alger-port, le port sec de Rouïba, celui de Bejaia, Alger-entrepôts, Oran-port, celui de Skikda, le port sec de Ain Taya et enfin l’aéroport Houari Boumediene.

Les recettes douanières de l’Algérie étaient de 440 milliards DA en 2008, en hausse de 4,46% par rapport à 2007. I. A.

Par : Ines AMroude