Avec un cheptel de plus de 28 millions de têtes ovines : L’Algérie réalise son autosuffisance, selon Bouazghi

Avec un cheptel de plus de 28 millions de têtes ovines : L’Algérie réalise son autosuffisance, selon Bouazghi

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a affirmé, avant-hier, que les filières animales ont enregistré un développement notable au niveau national lors de ces dernières années. S’exprimant depuis le pupitre du Sénat, lors d’une séance consacrée aux questions orales, le ministre a fait savoir, chiffres à l’appui, que le cheptel ovin a atteint 28 millions de têtes, dont 17 millions de brebis outre 2,5 millions de têtes bovines. Pour ce qui est du cheptel national camelin, le ministre a précisé qu’il s’élève à 434 000 têtes dont 250 000 camelles. Dans le même ordre d’idées, le ministre a relevé que le rendement du secteur de la faune contribue graduellement à la réalisation de l’autosuffisance en matière de viandes rouges (ovins) et blanches (volaille) tandis que les viandes rouges (bovins) enregistrent encore quelques insuffisances. Autrement, l’Algérie a réalisé son autosuffisance en matière de viandes rouges ovines, tandis que la filière bovine enregistre encore des insuffisances. Sur un autre plan, le premier responsable du département de l’Agriculture a fait savoir qu’une enveloppe de 800 millions de DA a été débloquée, par Le Fonds national de développement de l’investissement agricole pour l’acquisition des produits pharmaceutiques à usage vétérinaire. Cette enveloppe concerne, notamment, l’acquisition des vaccins contre la fièvre aphteuse.

Tout en précisant que la campagne nationale de vaccination a été lancée au niveau national pour protéger le bétail contre les épidémies, notamment la fièvre aphteuse chez le cheptel bovin, le ministre a fait savoir qu’en 2018, 6 400 têtes de camelles ont été vaccinées, contre 16 000 têtes en 2017. Dans l’ensemble, il a précisé que la production agricole contribue dans le PIB du pays à hauteur de 17 milliards de DA. Bouazghi n’a pas manqué de signaler que son département envisage de créer, prochainement, un Conseil national des professionnels de la filière de l’élevage camelin pour préserver cette espèce animale et la protéger.

« L’État est conscient de l’importance de cette espèce animale, son rendement économique et ses dimensions culturelles  » a souligné le ministre, ajoutant que «  »son secteur tend à la préserver à travers une décision qui prévoit la création prochaine d’un Conseil national des professionnels de la filière de l’élevage camelin; ce qui contribuera à l’organisation et la promotion de cette filière à l’image des autres filières agricoles ».

Plus loin, le ministre a souligné l’importance des investissements consacrés aux régions du Sud notamment la protection et le développement de la faune dans le cadre du programme de soutien et du renforcement du secteur de l’agriculture, décidé par le président de la République. Le ministre a mis l’accent sur l’accompagnement des éleveurs par les services de l’agriculture et leur encouragement afin de protéger ces espèces, développer la production et encourager la création des laiteries, outre la subvention des éleveurs en orge, le suivi du programme de vaccination des animaux contre les épidémies et les maladies. Ces démarches, sont à même de contribuer à la garantie de la sécurité alimentaire du pays, devenue aujourd’hui une priorité pour le gouvernement.

Lamia Boufassa