Après avoir occupé respectivement la 20e et la 22e place dans le classement mondial et même si ces réserves en or sont restées stables avec 173,6 tonnes, l’Algérie a perdu deux rangs pour s’établir à la 24e place. C’est la conclusion à laquelle est arrivé le Conseil mondial de l’or (CMO) dans son rapport de juin 2014 qui puise ses données du Fonds monétaire international qui se les ai fait communiquées par les pays concernés.
Selon le CMO, les avoirs en or de l’Algérie représentent à la fin du mois dernier 3,5% des réserves du pays à l’étranger. Avec cette précision que ce pourcentage n’est pas calculé en valeur, dès lors que beaucoup de pays n’actualisent pas leurs statistiques sur les réserves de change. Celles-ci se sont chiffrées pour notre pays à plus de 194 milliards de dollars, en dehors de l’or à fin décembre de l’année dernière.
Avec ce classement, l’Algérie s’est taillé une bonne place dans le classement mondial (24e), alors qu’elle est positionnée comme deuxième réserve d’or dans le monde arabe. Il faut dire que la stabilité des avoirs sont dus au fait que la Banque d’Algérie privilégie l’accumulation des réserves en devises sur celles de l’or pour renforcer sa position extérieure.
Connu pour être une valeur refuge par les investisseurs, l’or risque des fluctuations des prix sur les marchés internationaux susceptibles d’engendrer une volatilité des avoirs extérieurs du pays. « Si nous intégrons l’or dans l’appréciation de la résilience de l’économie, nous pouvons avoir une volatilité des avoirs extérieurs corrélativement à la volatilité des prix de l’or. En réalité nous n’avons pas besoin d’ajouter l’or dans nos réserves officielles pour dire que la position extérieure est appréciable », avait indiqué Mohamed Laksaci il y a deux ans, à l’occasion de la réunion des banques centrales africaines.
Faouzia Ababsa