Intervenant dans le débat général autour du projet de loi sur la composition et l’organisation du Conseil national des droits de l’Homme, le député du Parti des travailleurs, Ramdane Taâzibt, a soutenu que les droits sociaux relèvent des droits de l’Homme.
Pourtant, les dispositions de l’avant-projet de loi de finances 2017 sont très restrictives dans ce domaine. Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l’APN, a répondu que la loi de finances 2017 n’est qu’à l’étape préliminaire du processus. “Ce n’est qu’un avant-projet, le président de la République est en train de le lire. »
Le président de la première chambre du Parlement suggère ainsi que les dispositions impopulaires, dont ont parlé certains ministres et hauts responsables de l’État et qui ont été relayés par la presse nationale, seront tempérées par le chef del’État. Le député du PT, que nous avons contacté, est plutôt dubitatif. “Dans les prochains jours, nous saurons si le président Bouteflika supprimera effectivement les dispositions impopulaires et antisociales contenues dans le brouillon de la LF”, a-t-il commenté.