Sur plus de 700 kilomètres d’autoroute de Tlemcen jusqu’à celle de Béjaïa, la seule et unique station autoroutière opérationnelle en l’occurrence, c’est celle de Relizane, plus précisément à proximité d’El Matmar, connaît une activité intense, et ce, en attendant la réalisation d’une quarantaine sur tout le tracé de l’autoroute Est-Ouest.
Tout en se félicitant de l’ouverture de cette station qui leur évite bien des désagréments, les usagers de cette voie rapide sont unanimes pour affirmer que cet acquis peut être perdu en raison de l’incivisme de certains énergumènes.
Ainsi, au niveau de cette station, après quelques mois seulement de son ouverture, les chasses d’eau des sanitaires ont été saccagées alors que l’eau coule à flot.
Selon un agent affecté à cet espace, il est difficile de surveiller les centaines d’usagers qui font une halte, et ces actes condamnables ne peuvent être découverts qu’après coup. Pourtant, les deux stations réalisées de part et d’autre de l’autoroute présentent toutes les commodités, et n’ont rien à envier à celles d’un autre pays développé.
En plus de la station service qui dispose de tous les carburants avec des équipements modernes, la station offre aux usagers qui font une halte, une cafétéria aux normes hygiéniques et de service, un espace de stationnement gratuit et un autre pour les poids lourds ainsi que des endroits pour les familles.
Selon un agent, Naftal a mis le paquet pour se rapprocher des normes universelles, mais il appartient aux usagers de préserver ces installations, car il y va de leur confort.
Cependant, en attendant la réalisation d’autres stations autoroutières telle que celle de Hmadna (Relizane), et dont les travaux sont au stade du nivellement de l’assiette.
Des adolescents installés tout le long de la bande d’arrêt d’urgence proposent aux automobilistes roulant à toute allure, de la nourriture et des fruits de saison, et ce, en exposant les usagers à de réels risques.
Certains automobilistes prennent souvent des risques en s’arrêtant devant ces commerces informels du fait que cette bande n’est réservée que pour des cas d’arrêt exceptionnels. Pourtant, la signalisation stipule clairement que les stationnements aux abords de l’autoroute sont interdits.
Sur cette situation négative, une question s’impose : A qui la faute, aux vendeurs ou aux clients ? En réfléchissant bien, on se dit que si les clients ne s’arrêtaient pas, les vendeurs ne reviendront jamais.
En somme, il s’agit d’une culture de l’autoroute qui n’est pas encore bien ancrée chez les automobilistes habitués aux routes nationales avec toute cette panoplie de commerces conçus pour eux. Les usagers les plus avertis estiment que les normes de fonctionnement et d’usage de l’autoroute ne seront atteintes qu’avec l’instauration du péage.
K.Z