Le différend avec le consortium japonais continue d’alimenter la chronique suite à la grève déclenchée hier par les travailleurs algériens contractuels.
Ces derniers, au nombre de 40, ont bloqué l’accès principal de la base de vie 6 sise au niveau de la commune d’Azzaba, wilaya de Skikda.
Cette mesure risque de se propager aux autres bases de vie de ce tronçon de l’Est de l’autoroute, selon les organisateurs du mouvement qui dénoncent les retards dans le versement de leurs salaires.
La situation est de plus en plus «délicate», attestent les travailleurs algériens, surtout que le consortium japonais a suspendu les travaux de réalisation du projet suite à un différend avec les autorités algériennes.
Cojaal avait exigé un montant supplémentaire pour la réalisation des travaux inscrits au chapitre des «travaux supplémentaires».
Le groupement a également révélé l’absence de documents contractuels, notamment des ordres de service pour justifier une série d’opérations.
Pour rappel, Cojaal a obtenu la réalisation du tronçon est de l’autoroute sur 399 km, pour un montant de 341 milliards de dinars, soit près de 4 milliards de dollars.
De leur côté, les autorités algériennes, qui ne l’entendent pas de cette oreille, suivent une procédure qui mène tout droit à la rupture du contrat.
«Les mises en demeure se suivent à une cadence accélérée et nous craignons pour nos droits, notamment nos salaires en retard de plusieurs mois», indique-t-on.
I. T.