Depuis samedi dernier, les automobilistes et autres usagers de l’autoroute Est-Ouest sur le tronçon Bouira vers Alger sont invités à passer par la RN 5 et ce, pour une période de 10 jours, le temps nécessaire à l’entreprise Cosider et la direction des travaux publics de la wilaya pour achever les travaux de réfection de ce tronçon long de 23 km entre le PK 177, dans la commune de Djebahia, et le PK au niveau de la sortie-est de la ville de Bouira.
Ces travaux sont recommandés depuis plusieurs mois par le ministre du secteur à l’occasion de ses visites dans la wilaya.
Il avait à plusieurs reprises instruit ladite entreprise d’opérer les travaux nécessaires pour l’élargissement de ce tronçon autoroutier contournant le chef-lieu de wilaya, par une troisième voie pour chacun des sens, et sur le respect des normes internationales de sécurité pour les usagers.
En effet, ce tronçon nécessitait des réfections depuis son inauguration en juillet 2008 par le président de la République, car il a été réalisé en deux voies dans les deux sens.
Il présentait également des défauts notamment en ce qui concerne la qualité et l’épaisseur de la couche de bitumine.
En effet, les usagers n’ont pas cessé d’exprimer leur désagrément face aux nombreuses crevasses et autres nidsde- poule apparus au niveau de plusieurs endroits de ce tronçon de 25 km.
Ce qui a été déjà critiqué par plusieurs responsables de parti, venus à Bouira.
Cette fermeture temporaire, décidée par le wali et la direction des travaux publics, obligera donc les usagers à transiter par la RN 5, ce qui engendrerait des bouchons et des encombrements au niveau de la ville d’Aomar et à l’entrée de la ville de Bouira, ainsi qu’au niveau du carrefour Tikjda.
Signalons que, lors de sa dernière visite dans la wilaya de Bouira, M. Amar Ghoul avait prévu une somme de 160 milliards de centimes pour la réalisation de la troisième voie supplémentaire et les travaux de réfection sur ce tronçon.
Il est utile de noter aussi que cette autoroute, qui traverse la wilaya de Bouira sur une distance de 100 km, a coûté jusque-là la somme de 11 milliards de centimes.
Un projet immense entamé au début des années 90 et qui a vu l’implication de plusieurs sociétés nationales et étrangères, avec des ouvrages d’art et toutes les infrastructures exigées pour une autoroute.
Nacer Haniche