En effet, Amar Ghoul estime qu’il n’y a aucun contentieux financier avec l’opérateur japonais, chargé de la construction de la partie Est de l’autoroute Est-Ouest, en marge d’une journée d’étude sur les réformes engagées par le secteur des travaux publics. S’exprimant, sur ce dossier, le ministre a affirmé que Coojal a été destinataire d’une mise en demeure et risque de perdre le marché s’il ne respecte pas les clauses des cahiers des charges, tant sur le plan de délais de réalisation que sur le plan de la qualité du projet qui leur a été confié.
Il précisera ainsi que le consortium qui regroupe six entreprises est appelé à augmenter la cadence des travaux pour rattraper le retard accumulé dans la réception du projet, affirmant que le tronçon non livré qui s’étend sur 125 km doit être réceptionné d’ici le mois de juin prochain, sans pour autant faillir à leurs engagements en termes de normes et de qualité de l’ouvrage.
M. Amar Ghoul, précisera que le groupe japonais qui brandit des problèmes d’ordre financier, à l’origine du retard accusé dans l’avancement du projet, est contredit par le ministre qui confirmera que le consortium Coojal a bénéficié d’un avancement financier de 80 milliards de dinars qui n’ont pas été consommés dans leur totalité puisque une partie du budget en question a été restituée à l’Agence nationale des autoroutes. Il rappellera que tous les moyens ont été mis à la disposition de Coojal pour réaliser le projet, insistant sur le fait que l’Algérie a donné aux opérateurs étrangers qui interviennent dans la réalisation de l’autoroute Est-Ouest, tous les garanties de sérieux et de bonne intention. Les difficultés naturelles et géologiques, ajoutera le ministre ne justifient pas pour autant les retards accusés. Le ministre estimera que le contrat est on ne peut plus claire en cas de non-respect des délais, relevant que l’ANA n’a pas failli à sa mission et le paiement se fait au prorata de l’avancement des travaux. « Toute cette histoire de surcoûts et de factures non payées ne tient pas la route», expliquera-t-il, avant de poursuivre que toutes les factures présentées par Cojaal ont été payées et que le paiement se fait au prorata de l’avancement du projet.