La poursuite de la réalisation d’infrastructures figure parmi les priorités du gouvernement Abdelmalek Sellal pour les 5 prochaines années.
Il n’est un secret pour personne que les infrastructures de base relèvent d’une stratégie de désenclavement et de développement économique. Ainsi, le plan d’action du gouvernement prévoit-il la poursuite des actions déjà entamées en la matière. Il est question de l’extension du réseau routier et autoroutier à travers la réalisation de l’autoroute des Hauts plateaux. Toutefois aucune échéance n’a été fixée ni pour son entame ni pour sa réception.
Par ailleurs, et dans le cadre du désenclavement du territoire, le gouvernement prévoit la réalisation de 2.000 km de nouvelles liaisons dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux et des liaisons stratégiques assurant la connexion avec la transsaharienne dans le but de l’amélioration de la desserte du Sud et du grand Sud.
Dans le secteur des transports, le plan d’action préconise la poursuite de l’extension du réseau ferroviaire, son électrification et la réalisation de nouvelles gares. Comme il est prévu l’extension et la réalisation de nouvelles lignes du métro, tramway et télécabines.
D’autre part, le document rendu public par le gouvernement envisage, outre la réception du nouveau terminal de transbordement international de conteneurs de Djen djen, la réalisation de ports en eau profonde pour l’accueil de navires de gros tonnage, le bu étant de s’insérer dans les autoroutes maritimes. Quatre nouvelles gares maritimes seront également construites.
Dans le domaine de l’aviation civile, le gouvernement s’engage à finaliser les aérogares d’Alger et d’Oran et les ériger en Hub international. Toutefois, l’Exécutif se dit ne pas se limiter à la réalisation et autres réhabilitation des infrastructures. Encore faut-il que les investissements qui y sont consentis ne soient pas inscrits dans l’escarcelle des pertes et profits. Tant il est vrai que le manque d’entretien et l’anarchie qui règne sur nos routes, notamment par la faute de semi-remorques, ont grandement contribué au bricolage et rafistolage.
Pour ce faire un nouveau cadre législatif sera élaboré par le gouvernement. Mais aussi la mise en place effective de la sacro-sainte intersectorialité sans laquelle chaque département continuerait à rejeter la balle à l’autre.
Toujours concernant les infrastructures, le secteur des télécommunications n’est pas en reste. Aussi, le gouvernement envisage-t-il de mettre en place un programme de raccordement par fibre optique des zones industrielles, des établissements d’éducation, de formation et de santé, ainsi que 2.000 annexes des communes à travers tout le pays. Comme il est prévu la construction de Technoparcs à Annaba, Oran et Ouargla et de nouveaux incubateurs.
Faouzia Ababsa