Le débat entamé hier par les députés concernant le projet de loi sur les partis politiques était une occasion pour les partisans de Belkhadem, secrétaire général du FLN, de critiquer l’autorisation des réunions «informelles». Une manière pour les fidèles du SG du vieux parti de remettre en cause les réunions qui se tiennent depuis des mois par le mouvement de redressement du FLN.
Dans ce cadre, le député Si Afif (FLN) a mis en garde contre le «caractère dangereux» des conflits internes au niveau des formations politiques, qui auront, selon lui, des «répercussions sur les prochaines échéances électorales».
Il faut dire que le rôle du ministère de l’Intérieur dans la crise du FLN n’est pas clair puisque les redresseurs sont en train de tenir des réunions à travers le pays et dans la capitale au vu et au su de cette institution. Pourtant, il s’agit de l’instabilité du FLN qui n’est pas n’importe quelle formation politique vu sa place dans l’échiquier.
Dans ce contexte, l’autorisation accordée par l’Intérieur aux redresseurs pour tenir une conférence avait été expliquée par le fait qu’ils avaient mentionné sur leur demande d’autorisation une réunion portant étude des réformes politiques et non sur le conflit interne au parti. C’est l’explication donnée par le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, le 31 octobre dernier.
Il a également déclaré que le mouvement de «redressement» du FLN n’aura pas d’autorisation pour le congrès extraordinaire qu’il compte tenir.
Il y a quarante-huit heures, les redresseurs ont annoncé la préparation d’un congrès extraordinaire avant la fin de l’année en cours et le départ de Belkhadem.
N. C.
