Le marché national des véhicules neufs vendus en leasing risque de disparaître à moyen terme. Il subit actuellement un ralentissement considérable. Deux paramètres mettent en panne ce segment d’activité : la baisse drastique des licences d’importation des véhicules neufs et surtout le fait que les voitures produites en Algérie ne sont pas intégrées dans le processus. Un vide juridique ne permet pas, en effet, aux producteurs locaux (six actuellement) de vendre sous forme de leasing.
L’opération consiste, selon une définition basique, en un “financement tripartite entre une entreprise utilisatrice d’un bien ou matériel (véhicules dans ce cas-là), un établissement de crédit ou de financement et le loueur du matériel. L’entreprise paie une redevance forfaitaire mensuelle pour l’utilisation d’un bien, dont elle n’est pas propriétaire, avec option d’achat”.
Le leasing offre aux entreprises la possibilité de renouveler régulièrement leurs flottes sans nécessairement mettre d’un coup un budget important.Il permet aussi aux sociétés de location de véhicules, notamment pour longue durée, d’avoir un parc qui suffit à la demande. Ces dernières dominaient, d’ailleurs, ledit marché à hauteur de 60%. C’est autant d’entreprises qui risquent de fermer pour défaut d’opportunités.
