Automobile Algérie : les pronostics pour un marché plus stable

Automobile Algérie : les pronostics pour un marché plus stable

Le président du Conseil National Consultatif pour la Promotion des PME Adel Bensaci a livré, hier dimanche 24 janvier, ses pronostics pour un marché automobile plus stable, assurant l’équilibre offre et demande.

Dans une déclaration au quotidien arabophone Echourok, le responsable a estimé que le marché automobile en Algérie a besoin de pas moins de 400 000 véhicules durant l’année en cours, afin d’assurer la stabilité du marché.

Pour ce qui est de l’aboutissement de l’industrie automobile en Algérie, le même responsable pose la condition de produire un minimum de 150 000 véhicules par chaque marque, voire d’envisager « l’exportation à l’étranger ».

À défaut, estime-t-il encore, « nous allons refaire l’expérience échouée de l’investissement dans le montage automobile ».

Pour le président du Conseil National Consultatif pour la Promotion des PME, le marché local se trouve actuellement dans un grand dénuement en matière de voitures, notamment après avoir été privé en la matière durant des années.

Cette situation a engendré une forte hausse de la demande sur ce produit, qui est désormais « stratégique », a-t-il encore ajouté, préconisant l’équilibre entre l’offre et la demande afin d’assurer la baisse des prix.

« Il n’y avait pas de plan pour développer la filaire »

L’intervenant, nommé il y a quelques mois par le ministre de l’Industrie, a remis en cause la politique des ministères de l’Industrie dans le passé récent. « Il n’y avait pas de plan pour développer la filaire », a-t-il déclaré.

Selon lui, « le but derrière les projets de montage automobile lancés depuis 2015 a été pour le transfert des devises vers l’étranger ». Ces pratiques sont désormais révolues, rassure encore ce même responsable.

À ce propos, il cite la condition, en vigueur, du taux d’intégration allant de 30 à 40% au début de la production. Ce qui assure « la bonne volonté du ministère de l’Industrie pour aller vers une véritable industrie et montage ».

S’agissant des nouveaux cahiers des charges pour le montage automobile, Adel Bensaci a encore rassuré « qu’ils seront stricts, selon la commission technique », soulignant que l’Algérie pourra même assurer la concurrence avec les pays africains producteurs de voitures.