Auto-écoles , Prochaine action de protestation

Auto-écoles , Prochaine action de protestation

Rien ne va plus au niveau du secteur des transports. Ça grogne de partout. Après la Fédération nationale des transporteurs de voyageurs et marchandises (Fntvm) et l’Union national des transporteurs (Unat), c’est au tour de la Fédération nationale des auto-écoles affiliée à l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa) de menacer d’une action de protestation dans les tout prochains jours. C’est du moins ce que nous a déclaré, hier, le président de cette entité syndicale, Ahmed Zineddine Aoudia.

Celui–ci fera savoir qu’une réunion de concertation entre les membres du syndicat est prévue au plus tard ce jeudi afin de déterminer la nature mais aussi le timing de ce mouvement. La raison de cette nouvelle montée au créneau des auto-écoles en est la politique de fuite en avant du département de Amar Tou, quant à la prise en charge de leurs revendications, notamment, après la dernière rencontre qui a regroupé les deux parties en date du 21 octobre. Depuis, «nous n’avons rien vu venir de la part des responsables du secteur.

Mieux encore, ils n’ont pas daigné nous transmettre même le PV de cette réunion du travail», soutient-t-il. Et notre interlocuteur de souligner la détermination de la fédération d’aller jusqu’au bout de ses actions. Autrement dit jusqu’à la satisfaction entière de nos doléances». Celles-ci s’articlent entre autres, sur l’urgente nécessité d’installer d’une Commission technique nationale souvent, dira-t-il, renvoyée aux calendes grecques par le ministère, la mise en place des nouveaux circuits d’apprentissage quasi-inexistants jusque-là. À cela, il y a lieu d’ajouter l’ajournement du passage aux examens pour les candidats qui est aujourd’hui de 4 semaines alors qu’il ne doit pas dépasser les 15 jours.

Il faut dire que les gérants des auto-écoles ne sont pas à leur première action de protestation. Puisque plusieurs mouvements similaires ont été initiés par le passé, sans pour autant arriver à changer d’un iota la position figée du ministère sur une foultitude de questions constituant la clé du désaccord entre les deux côtés, les gérants des auto-écoles regroupés au sein d’ une fédération et la tutelle. En outre, les revendications citées et qui n’ont pas trouvé de réponses palpables de la part du département de Amar Tou, cette entité syndicale s’élève également contre la démarche du ministre dans la mise en place d’un projet portant organisation de l’activité. Un projet qui s’est fait, selon la même fédération, sans le consentement des professionnels.

La Fédération nationale des auto-écoles rejette et dans le fond et dans la forme la note du ministère relative à l’octroi d’agrément aux nouveau gérants pour ne citer que celle-ci. Pour ces raisons et bien d’autres, le président de la Fédération nationale des auto-écoles, indiquera que la fédération ne compte pas lacher du lest et d’aller «loin dans ce nouveau bras de fer avec le ministère si toutefois celui-ci continue de se confiner dans son silence».