Écrit par Chahinez Ghellab
A l’occasion de l’édition 2018 du Salon international du livre d’Alger (Sila), un des plus jeunes romanciers algériens Mohammed Aymen Hammadi présentera son premier roman intitulé « Lam Ako Baghi’ya »
(Je ne fus pas une prostituée), publié par l’Entreprise nationale des arts graphiques (Enag). Agé d’à peine 17 ans, lycéen et romancier, originaire de la localité isolée Bordj Omar Driss, située à environ 700 km au nord d’Illizi, au sud-est de l’Algérie, est très attendu à cet important rendez-vous livresque pour nous parler de son œuvre et de son parcours dignes d’une success-story.
En effet, il a suffi d’un message électronique pour que le rêve du jeune écrivain se concrétise. Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, avait ainsi reçu un émail d’un adolescent habitant l’extrême sud algérien, sollicitant de l’aide pour publier son roman. La réponse du ministre a été immédiate. «J’ai reçu ton roman et j’ai commencé à le lire. J’ai perçu à travers ton écriture du talent et de l’imagination. Je me suis demandé si, à cet âge, on peut à écrire des choses d’une telle profondeur. Je salue ta détermination et ta prévenance afin de continuer et réussir », a été la réponse émouvante et encourageante reçue par Aymen de la part du ministre de la Culture. Le jeune romancier nous confie que sa première réaction a été de s’exclamer : «Mon rêve est exaucé !» Ce fut le début de la naissance d’un nouvel écrivain, jeune et talentueux.
Le ministre de la Culture avait aussi, lors de son passage dans l’émission «Hiwar Essa’a» de l’ENTV, exprimé avec émotion son admiration et sa fierté d’avoir un si jeune romancier algérien aussi talentueux et lui a prédit un avenir radieux dans la littérature. Mohammed Aymen nous confie à ce propos : «Mon rêve était de publier mon roman à 17 ans pour marquer cette période de ma vie et le ministre l’a réalisé. » Dans son roman, Mohammed Aymen Hammadi relate l’histoire d’une femme qui découvre l’amour pour la première fois. Emportée par le tourbillon de la passion, elle apprend à inventer des mensonges jusqu’à commettre l’irréparable. Les lecteurs sont ainsi conviés à découvrir le cheminement amoureux de cette jeune femme à travers ses péripéties sentimentales qui se déroulent en Algérie, à Paris et à Londres. Mohamed Aymen Hemmadi, né le 15 avril 2001 à Bordj Omar Driss, est en classe de terminale «lettres et philosophie». Il développe dès son jeune âge un intérêt pour l’écriture et la lecture en dévorant toutes sortes d’œuvres littéraires. A l’exemple des œuvres de Khalil Djebran, Nizar Kabbani ainsi que les romans d’Ahlem Mostaghanemi et les écrits d’Azzedine Mihoubi. Il a déjà publié un livre intitulé «Restes de la mémoire d’Abu Jahl», publié en juillet dernier. Les visiteurs du Sila sont conviés à découvrir le jeune auteur, le 31 octobre, à l’occasion de sa vente-dédicace qui sera organisée au niveau du stand de l’Enag
