Cette demi-finale (aller) de la Coupe de l’UNAF des clubs champions sera très instructive pour les hommes d’Alain Michel qui ne sont pas au mieux de leur forme en ce début du championnat national (Ligue1).
On peut même dire qu’elle vient à point nommé pour leur permettre de repartir sur de bonnes bases et se requinquer le moral. Après quatre défaites en six journées, même si le MCA a déjà évolué à quatre reprises hors de ses bases, il est encore temps pour se refaire une nouvelle santé.
Il est clair que la cascade de blessés comme Derrag, Moumen, Harkat, Bouchema, Zeddam… n’était pas faite pour ramener la sérénité au sein des doyens des clubs algériens. Toujours est-il, le MCA est obligé de faire contre mauvaise fortune bon cœur.
Les Mouloudéens n’ont dépêché finalement que 19 joueurs après la défection de dernière minute de Mokdad (grippé) et Babouche, l’homme fort de cette équipe du MCA, reste incertain. L’équipe du MCA, conduite par Omar Ghrib, le chef de la délégation (30 personnes), est arivée vers 15 h 30 à l’aéroport de Tripoli. Selon tous les échos en provenance de Tripoli, la capitale libyenne, le MCA a été chaleureusemnt accueilli par nos frères Libyens.
Les Algériens ont pu s’entraîner à deux reprises sur place dont une séance sur le terrain principal à l’heure du match (19 h). Même si certains estiment que le niveau de cette équipe libyenne a quelque peu baissé suite à sa défaite inattendue à domicile devant le FUS de Rabat pour le compte de la demi-finale (aller) de la Coupe de la CAF (2 à 1). Toutefois, la motivation peut venir à tout moment, contre le MC Alger. Il est certain que les gars d’El-Ittihad vont sortir le grand jeu en vue de faire la différence dès cette manche aller. Le MCAlger ne pourra pas compter sur Derrag et les autres, mais le retour de Bouchema et Zeddam peut leur permettre de bien résister aux assauts des locaux. L’objectif du MCA est de tout déployer pour honorer le football national. Ce ne sera pas facile pour les poulains d’Alain Michel, mais ils sont condamnés à tout faire pour ne pas revenir bredouilles à la maison.
H. GHARBI
