Augmentation entre 120 et 140% des salaires des médecins résidents

Augmentation entre 120 et 140% des salaires des médecins résidents

la grille des salaires des médecins résident connaitre une augmentation entre 120 et 140%, qui sera versée avec effet rétroactif à compter du mois de janvier 2008, selon le salaire de base du médecin spécialiste qui est de 84.000 DA

Selon une source proche du ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, le statut du médecin résident se trouve sur le bureau du premier ministre pour signature et approbation. Ce dernier entrera en vigueur dès sa publication dans le Journal Officiel.

Selon la même source, la grille des salaires variera entre 75 et 79.000 dinars pendant les quatre années de graduation et qui seront versés selon des taux fixes ; 80% pour la première année, 85% pour la deuxième, 90% pour la troisième et 95% pour la quatrième et dernière année.

Par ailleurs, la prime de risque sera portée à 3000 dinars et la prime de garde à 2000 dinars.

Dans le même contexte, le ministre de la santé, des populations et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbas, lors de la conférence nationale sur les CHU, a annoncé l’émission de 15 nouveaux décrets exécutifs, dont celui relatif au médecin résident et des décrets concernant les sages femmes, les médecins spécialistes et les professeurs, soulignant par là que le secteur avait connu une grande instabilité notamment sur le plan législatif.

De son côté, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Rachid Heraoubia, a fait savoir que la désignation des chefs de services se fera selon l’échelle des priorités et de compétence, ajoutant que les réformes que connaitre le secteur de la médecin se fera selon les directives qui seront émis par les enseignants qui ont un rôle primordial dans cette opération.

A noter que les médecins résidents ont entamé une grève ouverte depuis plus de trois mois, suite au refus des tutelles de réviser les mécanismes d’évaluation des années de spécialités et l’annulation du service civil.

Ennahar/ Asma Menouar