Augmentation des salaires du secteur public, L’UGTA dans l’expectative

Augmentation des salaires du secteur public, L’UGTA dans l’expectative

Le processus de dialogue ne franchira pas les 6 mois pour les 24 Fédérations affiliées à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) pour achever les négociations sur les augmentations salariales avec les partenaires concernés.

C’est ce qu’ a indiqué hier, le secrétaire général de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd, lors d’une rencontre réunissant le secrétariat national de l’UGTA et les Fédérations nationales du secteur économique qui lui sont affiliées, pour la mise en oeuvre des décisions de la dernière tripartite. Sidi Saïd a précisé à cet effet, que «plus d’un million de travailleurs du secteur public et près de 500 000 autres relevant du secteur privé sont concernés par les majorations salariales».

Il a souligné, en outre, que les 22 Fédérations du secteur public économique, en plus de l’Union de la wilaya d’Alger et la Fédération nationale des journalistes algériens (FNJA), sont toutes chargées d’intervenir dans les augmentations salariales des travailleurs. Sidi Saïd a, dans ce contexte, tenu à saluer la FNJA, qui, at- il relevé «est à sa première réunion et sera chargée, également, de négocier l’augmentation salariale des journalistes des secteurs public et privé». Il a, à cet égard, appelé les autres fédérations à lui «prêter assistance et lui exprimer leur solidarité dans cette démarche», indiquant que la Fédération de l’enseignement supérieur, de la culture et de l’information et des imprimeries est «la structure chargée de négocier les salaires des journalistes de l’APS, de l’ENTV et de l’ENRS.

Il a précisé que le secrétariat national a désigné trois de ses membres pour suivre les négociations des Fédérations, alors que deux autres membres ont été désignés pour suivre les négociations au niveau patronal, relevant «la nécessité de reconsidérer les branches de certains secteurs si cela est nécessaire». «À vous de voir si nous pouvons reconsidérer certaines branches, sans oublier que le Code du travail sera le ciment qui régit le monde social et partenarial», a expliqué Sidi Saïd s’adressant aux représentants des Fédérations.

Il a, par contre, estimé qu’ «il y a des principes sur lesquels, il ne peut y avoir de négociations.» Le patron de la Centrale syndicale précise, cependant, que la hausse des salaires au niveau du secteur public tiendra compte de la situation financière de chaque entreprise. La revalorisation des salaires, selon lui, sera toujours satisfaisante pour les travailleurs qui l’attendaient désespérément depuis longtemps, « le dialogue va apporter certainement un plus pour la rémunération », a-til poursuivi.

La situation des entreprises fera l’objet de discussion, « l’entreprise à besoin de se pérenniser », a-t-il soutenu. Ce dernier a toutefois insisté sur la nécessité de dialoguer dans l’appareil économique loin de toute surenchère. Les bureaux fédéraux devraient conduire les négociations sur la base d’un dialogue et de concertation dans l’intérêt des travailleurs et de l’entreprise, a-t-il souligné. Des réunions périodiques d’évaluation avec les fédérations nationales concernées, seront organisées. Un point de situation sera présenté à chacune des ces réunions tout les 15 jours, a-t-il précisé.

Rebiha Akriche