Chose promise, chose due. L’augmentation des revenus de différentes catégories de citoyens est acquise.
Les étudiants, les stagiaires, les patriotes et les rappelés sont tous concernés.
Ce n’est plus une illusion, encore moins un mythe. Comme il l’avait promis lors de sa campagne électorale, le président de la République vient d’honorer son engagement.
Quatre mois après sa réélection, pour la troisième fois consécutive au poste de président de la République, il passe à l’action.
La décision a été prise dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009, examinée avant-hier lors d’un Conseil des ministres.
Dans un communiqué rendu public, où est évoqué le budget de la loi de finances complémentaire, il est indiqué que «cette hausse est destinée, notamment à la prise en charge des augmentations des bourses des étudiants et des stagiaires de la formation professionnelle, des besoins des trois prochaines rentrées scolaire, universitaire et de la formation professionnelle, y compris en encadrement pédagogique, des droits des victimes du terrorisme parmi les éléments du Service national, ainsi qu’au relèvement de l’allocation mensuelle servie aux citoyens volontaires participant à la lutte contre le terrorisme».
Bonne nouvelle! Les étudiants verront leur bourse gonflée à partir de la prochaine rentrée universitaire.
Elle passera, donc, de 2700 à 4500 DA, soit une augmentation de près de 50%. Idem pour les stagiaires de la formation professionnelle.
Voulant améliorer les conditions de vie de cette catégorie de jeunes et les encourager à aller de l’avant, le chef de l’Etat a donné des gages.
Les patriotes et les rappelés du Service national sont également concernés. En guise de reconnaissance pour le combat qu’ils ont mené contre le terrorisme, le Président a promis de garantir leurs droits.
«Nous n’avons pas oublié les patriotes. Leurs droits seront garantis comme ceux des moudjahidine», a-t-il assuré lors de son meeting électoral qu’il avait animé à Tiaret.
Contrairement à ces catégories de citoyens, les travailleurs doivent s’armer de patience encore quelques mois pour voir leurs salaires augmentés.
Le relèvement du Snmg sera discuté lors de la prochaine tripartite qui se tiendra l’automne prochain. Le chef de l’Etat a fixé le délai et a appelé le gouvernement en tirer profit.
Le communiqué de la Présidence indique que le chef de l’Etat «a instruit le gouvernement de tirer profit de la prochaine réunion de la tripartite prévue à l’automne prochain et qui, outre le relèvement annoncé du salaire minimum garanti sur lequel elle se penchera, devra contribuer à mobiliser davantage les représentants des travailleurs et les organisations patronales nationales autour de cet effort d’intensification du développement de l’outil productif, conformément au Pacte national économique et social conclu voilà trois années».
En contrepartie, le Président a appelé les travailleurs à relever le défi de l’amélioration de la production nationale.
«Les travailleurs doivent se mobiliser davantage, pour produire, sauvegarder la viabilité de leurs entreprises et contribuer à créer plus de valeur ajoutée dont ils auront alors leur juste part en amélioration de leurs salaires», a souligné le président de la République.