Les travaux de l’APN n’ont pas repris depuis juillet dernier, date à laquelle la session de printemps a été clôturée. Plusieurs projets de loi sont en attente d’adoption par les députés, en congé prolongé depuis des mois.
L’APN refait surface au lendemain de l’installation des ses instances et commissions. Cela devrait permettre le redémarrage des travaux de la chambre basse du Parlement dont la session d’automne a été inaugurée le 2 septembre dernier.
D’aucuns diront qu’avec l’installation des instances parlementaires, l’APN dont les travaux ont cessé depuis le 2 juillet dernier, date à laquelle a été clôturé la session de printemps, la chambre basse du Parlement reprendra ses travaux, surtout que le président de l’Assemblée, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a marqué son retour après une longue absence due à sa maladie. Ce dernier rappelons-le, souffre d’une maladie qui l’a conduit à l’étranger où il a subi une intervention chirurgicale.
Une maladie qui l’a empêché, par ailleurs, d’assister à l’ouverture de la session, le 2 septembre dernier. Le président de l’APN a procédé hier à l’installation des nouveaux représentants des groupes parlementaires dans leurs postes, dont ceux du FLN, élus le 11 septembre dernier. Avec cette installation le FLN, parti majoritaire à la chambre basse du Parlement a mis fin à sa crise organique.

Larbi Ould Khelifa, qui a brillé par son absence pendant des mois pour cause de maladie, a fait sa réapparition hier au siège du Parlement, lors de l’installation des commissions parlementaires. Notons que la liste des nouveaux vice-présidents et les représentants des partis au sein des structures de l’APN a été adoptée avant-hier en séance plénière, présidée par Larbi Ould Khelifa.
Cette adoption a mis ainsi fin à une crise organique larvée qui a entravé depuis juillet dernier le fonctionnement optimal de l’APN en raison du blocage de ses structures de base induit par la crise du FLN, un parti qui a connu un dégel après le plébiscite de Amar Saïdani au poste de secrétaire général, le 29 août dernier.
Il faut souligner également que l’installation tardive des instances de l’APN qui devait avoir lieu en juillet dernier à la clôture de la session de printemps, a été reportée à la session d’automne en raison de la vacance du poste de secrétaire général du FLN.
Ceci, en plus des divergences et la contestation survenue sutie à la décision de l’excoordinateur du BP, Abderrahmane Belayat, de procéder à la désignation, au lieu de l’élection, des représentants de ces commissions.
Conséquemment à la crise FLN et les retards qui en ont résultent, le fonctionnement de la chambre basse du Parlement en a subi les conséquences. Pour preuve, plusieurs projets de loi, inscrits dan la précédente session, sont toujours en attente de validation.
Idem pour les au-tres projets prévus pour être enrôlés au menu de la session en cours qui, un mois après, peine toujours à démarrer. Il convient de rappeler que la session de printemps n’a pu examiner et adopter que trois projets, à savoir la loi régissant les activités commerciales, celle relative aux activités sportives et le dernier projet de loi en date est celui réorganisant la profession d’avocat.
Sept autres sont en attente, alors qu’un autre projet, celui des TIC, reste toujours bloqué. Avant-hier, Larbi Ould Khelifa a indiqué que son institution débattra durant la session d’automne de plusieurs projets de loi, notamment celui de la loi de finances 2014 et celui relatif à l’audiovisuel. Qui vivra verra.
Y.M.