J. Boukraâ

Un décès et une centaine de cas ont été à ce jour confirmé en Algérie. Quatre wilayas ont été touchées : Alger, Blida, Tipaza et Bouira -, renforçant, ainsi, l’inquiétude de la population quant à l’origine de cette épidémie. Pour rappel, une cellule de crise, installée au ministère de la Santé, travaille actuellement sur la recherche de la source du germe à travers une analyse des légumes et des fruits. Notons que le choléra est une maladie intestinale aiguë, qui se transmet par voie oro-fécale lors de l’ingestion d’eau ou d’aliments souillés, ou lorsque les mains sales sont portées à la bouche. Dans une grande majorité des cas, l’infection est asymptomatique même si le sujet reste contagieux pour son entourage. 80 % des personnes, cliniquement malades, développent des symptômes digestifs modérés. Pour les autres l’infection donne lieu à des diarrhées aqueuses, profuses, d’apparition brutale, plus ou moins accompagnées de vomissements, engendrant une déshydratation rapide pouvant conduire au décès, en quelques heures, en l’absence de traitement. Le choléra est dû à une bactérie, Vibrio Cholerae. La maladie résulte de l’ingestion d’aliments et d’eau contaminés, directement ou indirectement, par des excréments ou des vomissures de personnes contaminées. Le choléra n’affecte que l’être humain. Il n’existe pas d’insecte vecteur ni d’hôte réservoir animal.