Au troisième jour de l’Aïd Baisse des prix des fruits et légumes

Au troisième jour de l’Aïd Baisse des prix des fruits et légumes

Au troisième jour de l’Aïd, les rares vendeurs de fruits et légumes croisés dans les marchés ont affiché des prix raisonnables, comparés au dernier jour du ramadhan.

Nombreux sont les commerçants à Alger qui n’ont pas ouvert en ce troisième jour de l’Aïd. Les rares qui ont ouvert ont affiché des prix raisonnables. En effet, avant la fin du mois sacré, une flambée des prix avait touché tous les fruits et légumes. Aujourd’hui, les prix ont plutôt baissé.

Les tomates vendues dans les marchés de gros entre 30 et 40 DA et cédées à 80 DA le kilo il ya quelques jours, sont proposées aujourd’hui à 50 DA.

A l’instar de la tomate, les courgettes qui ont frôlé les 110 DA le kilo sont à 80 DA.

Les navets on baissé de 30 DA, atteignant les 70 DA le kilo et Les oignons stagnent à 70 DA le kilo. La pomme de terre aussi n’a pas changé de prix, elle est toujours cédée à 75 DA le kilo.

Malgré cette baisse, Les ménages affichent toujours leur mécontentement en raison des prix qui ne sont pas abordables.

Selon un client rencontré dans un des marchés, «comparé aux prix du dernier jour du ramadhan, c’est abordable. Mais c’est le choix qui manque, comme vous voyez les commerces sont tous fermés».Les prix des fruits ont aussi baissé : la banane, après avoir frôlé les 220 DA le kilo a atteint aujourd’hui les 180 DA.

Les pommes sont pratiquement au même niveau, soit entre 190 et 230 DA. Les pêches sont a 150 DA ainsi que la nectarine. Un commerçant nous explique que «le marché n’arrive pas à se stabiliser depuis des mois» ce qui cause une hausse et une baisse continuelles des prix.

Une ménagère au marché Meissonnier nous explique que «le prix a effectivement baissé mais la qualité n’y est pas. C’est à cause des commerçants qui n’ont pas voulu ouvrir leurs commerces même au troisième jour de l’Aïd».

En effet, les étals au marché Clauzel sont vides ; les commerçants n’ont d’ailleurs pas hésité à déserter les lieux le jour de l’Aïd ainsi que le second jour et ce, malgré les instructions du ministre du Commerce, Amara Benyounès, qui avait annoncé la veille de l’Aïd que «des instructions ont été données et envoyées à l’ensemble de nos wilayas pour assurer la permanence le jour de l’Aïd mais aussi le deuxième jour et le troisième jours».

Il a ajouté, lors d’un entretien avec la presse, que «6 000 agents sont mobilisés pour veiller à ce que les commerçants qui seront réquisitionnés puissent ouvrir leurs commerces durant l’Aïd, et ceux qui fermeront leurs commerces pendant ces trois jours de l’Aïd sans justifications sérieuses vont être sanctionnés par le services des fraudes».

T. K.