Au second jour de l’Aïd El-Fitr, les cybercafés affichent complet à Bouira

Au second jour de l’Aïd El-Fitr, les cybercafés affichent complet à Bouira

Les cybercafés de la ville de Bouira et dans d’autres régions de la wilaya ont fait le plein mardi, au second jour de l’Aïd El-Fitr, une occasion que plusieurs personnes, des jeunes pour la plupart, saisissent pour avoir des nouvelles de leurs proches via les réseaux sociaux.

Près d’une dizaine de cybercafés visités mardi dans la ville de Bouira, affichaient complet. Une simple virée au niveau de ces endroits permettra aux curieux de constater le grand engouement des jeunes et des moins jeunes pour les réseaux sociaux qu’ils choisissent pour passer leurs vœux de l’Aïd à leur famille et amis.

Le même constat a été fait dans la ville de Bechloul, à une vingtaine de km à l’est du chef-lieu de la wilaya.

Certains endroits connaissent un afflux important de personnes, contraignant les gens à une attente longue et pénible qui nécessite patience.

Les petites salles d’attente aménagées à cet effet, dans la majorité des cybers visités, étaient pleines de jeunes et moins jeunes, a constaté l’APS.

Si certains internautes profitent de ce moyen de communication moderne pour se mettre en contact avec la famille ou les proches en ce jour de fête, d’autres, se rendent dans le cyber pour y passer du temps et fuir l’oisiveté et la canicule.

Un comportement qui prend davantage de l’ampleur, durant les jours de fête.

« L’internet est mon seul loisir », déclare Fouad, la tête coiffée d’une casquette, des écouteurs collés aux oreilles et les yeux rivés sur l’écran d’un ordinateur.

Ce jeune fait partie des chanceux qui ont pu avoir un poste pour accéder aux réseaux sociaux d’Internet. « J’ai pris très tôt mon café pour venir ici », plaisante-t-il, en soulignant toute la difficulté qu’éprouvent les jeunes de Bechloul à trouver une place dans ce cybercafé. « Je profite justement de cet espace technologique pour saluer ma famille établie en France à l’occasion de l’Aïd El Fitr », dira-t-il.

Le cybercafé reçoit de plus en plus de monde. Pas moins de dix personnes attendent leur tour.

Les places libérées devant les écrans de l’ordinateur sont prises d’assaut.

« Je ne ferme qu’aux environs de 3 heures du matin », confie un gérant de Cyber.