Le président du conseil national économique et social(CNES), Mohamed Seghir Babes et le président du Haut conseil islamique (HCI), Cheikh Bouamrane ont été les premières personnalités ayant été reçues aujourd’hui, à la Présidence par Ahmed Ouyahia, dans le cadre des consultations sur le projet de révision de la Constitution.
Les consultations avec les personnalités nationales, partis politiques et autres organisations ont commencé aujourd’hui. Le ministre d’Etat et directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, chargé de conduire les concertations, a reçu, au moment où nous mettant en ligne, trois personnalités. Il s’agit Mohamed Seghir Babes et Cheikh Bouamrane durant la matinée et de Ali Boukhezna en après-midi.
Au cours de cette rencontre avec chef de cabinet de la présidence, Mohamed Seghir Babes, a proposé la « constitutionnalisation » du CNES à l’instar « des autres pays à travers le monde ». Il a, par ailleurs, plaidé devant Ouyahia pour « les libertés individuelles et les libertés collectives, ainsi que la promotion de la société civile et le renforcement de la démocratie participative ». Car pour lui, la promotion de la société civile et la consécration de la démocratie participative sont des questions « extrêmement importantes ».
Le président du Haut conseil islamique (HCI), Cheikh Bouamrane a, quant à lui, mis l’accent, dans une déclaration à sa sortie du Palais El Mouradia sur « l’importance de l’unité du peuple, de l’enseignement et de la formation », qu’il qualifie d’ « essentiels » pour hisser le pays au niveau des pays les plus développés.
Outre des questions d’actualité qui intéressent tous les citoyens algériens, Cheikh Bouamrane a exprimé ses préoccupations vis-à-vis du secteur de la presse. Il a affirmé avoir fait, dans ce sens, des propositions sur ce sujet, soulignant dans la foulée le rôle de la presse qui éclaire l’opinion publique et celui de la justice au sein de la société.
Ouyahia a reçu également le président du Mouvement pour l’entente nationale (MEN). Ali Boukhezna, a plaidé pour un mandat présidentiel de sept années renouvelable une seule fois, afin, explique-t-il, d’offrir le temps au nouveau président de la République pour évaluer ce qui était fait lors du précédent mandat et de combler les lacunes.
Il a en outre affirmé avoir remis au chef de cabinet un document contenant une série de propositions, avant de mettre en évidence la nécessité de diversifier les ressources et ne pas compter seulement sur la rente pétrolière.
Mahmoud Chaal
