En dépit de l’embargo exercé par de nombreux pays sur la viande bovine brésilienne, l’Algérie vient d’en importer 1,458 tonne de viandes bovines congelées au cours du mois de janvier 2014, pour une valeur de 6,8 millions de dollars, selon un rapport publié par la chambre de commerce arabo-brésilienne.
En dépit de la confirmation par l’Organisation mondiale de la santé animale, en décembre 2012, de la mort d’une vache atteinte d’une forme atypique d’encéphalite spongiforme bovine (ESB), connue communément par la maladie de la vache folle, l’Algérie continue de s’approvisionner à partir de ce pays, en enregistrant une hausse de 5% par rapport à la même période de l’année dernière.
Le rapport de la chambre du commerce arabo-brésilienne, a indiqué aussi, que l’Algérie est le dixième client du Brésil au niveau mondial et le troisième au niveau Arabe, après l’Égypte et les Émirats Arabes Unis, dans l’approvisionnement en viandes congelées.
La confirmation par l’OMS d’une présence du syndrome de la maladie de la vache folle, dans l’élevage bovin au Brésil, a poussé six pays, en l’occurrence, la Chine, le Japon, l’Afrique du Sud, l’Arabie saoudite, le Chili et la Jordanie, à interdire les importations de viande bovine en provenance de ce pays. Une décision que le gouvernement brésilien conteste, en envisageant de porter le dossier devant l’Organisation Mondiale du Commerce, si ces pays ne lèvent pas ces embargos, en assurant, à ce propos, que la consommation de bœuf brésilien ne présentait aucun danger pour la santé.
Premier exportateur mondial de viande de bœuf, le Brésil est aussi le principal fournisseur de l’Algérie en viandes fraiches et congelées, avec pas moins de 20 mille tonnes exportées chaque année vers notre pays.
L’Algérie importe de la viande rouge congelée, aussi, de plusieurs autres pays, tels que l’Uruguay, deuxième fournisseur de l’Algérie, d’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l’Argentine, du Salvador, du Danemark, de la Géorgie et de l’Italie.
Nabil Nehlil