Au deuxième jour de ramadhan : La mercuriale opte pour la clémence

Au deuxième jour de ramadhan : La mercuriale opte pour la clémence

Bien que relativement chers, les prix de fruits et légumes enregistrent tout de même une légère baisse, au grand bonheur des chefs de famille. C’est du moins le constat établi hier à l’issue d’une virée effectuée dans quelques marchés de la capitale, notamment celui de Amar-Alkama, du côté de la place des Martyrs.

En effet, et pour ne citer que ces quelques produits, la courgette vendue la veille à 80 DA et l’avant-veille à 100 DA est proposée à 70, au même titre que la carotte.

La tomate, indispensable tout au long du mois béni pour diverses préparations culinaires, notamment l’incontournable chorba, semble enfin revenir à la raison pour s’établir à 70 DA, alors que deux jours auparavant, elle n’était pas accessible à moins de 80 DA. La petite tomate bien fraîche, tout juste mûre et de bonne qualité, est écoulée elle à 50 DA, au même titre que l’aubergine ; délicieuse en gratins. La laitue est vendue à 70 DA.

La veille de Ramadhan, elle était à 100 DA, soit une différence de 30 DA.

La pomme de terre est

à 45 DA le kilo et l’oignon à 35. Quant aux haricots verts et rouges, ces derniers coûtent respectivement 140 et 160 DA. Côté fruits, le raisin est à 130 DA, les pêches 120, la pastèque

35, le melon 55 et la banane 130 dinars (celle-ci est vendue à 75 DA chez les marchands ambulants).

Les dattes bien mielleuses coûtent 400 DA le kilo.

Au rayon des viandes, la viande ovine affiche 950 DA et la bovine 850 DA. Le poulet se vend, généralement, à 500 dinars l’unité. Approchée, une ménagère, la cinquantaine à la mine défaite, nous confie qu’elle vient d’acheter une livre de chaque produit, dans l’espoir de voir les prix encore baisser dans les jours à venir :

«J’ai juste pris

le nécessaire pour aujourd’hui, et j’espère que la mercuriale sera plus clémente les prochains jours afin qu’on puisse enfin passer un bon Ramadhan.»

Il est utile de rappeler que même s’ils ont connu un certain fléchissement, ces prix restent encore loin de ceux habituellement appliqués durant le reste de l’année.

Ce qui nous laisse penser que, passé les folies des premiers jours du Ramadhan, les choses vont très bientôt rentrer dans l’ordre.

S. G.