L’imam de la Grande-Mosquée d’Alger, cheikh Ali Atiya, a dénoncé durement la programmation, en ces soirées de Ramadhan, de “caméras cachées”, dans des versions, des concepts et des scénarios différents, sur plusieurs chaînes nationales de télévision, principalement privées. Intervenant devant les fidèles lors de la prière du vendredi, cheikh Ali Atiya a estimé que ces émissions “soi-disant humoristiques véhiculent une image qui déprécie les valeurs morales de la société parce qu’elles sont basées sur le mensonge”.
Il a ajouté que les personnalités nationales, dont des ministres et des parlementaires, qui ont été invitées à une émission précise (“Rana hakmank” sur Ennahar TV, ndlr), et sommées de s’expliquer et surtout se justifier sur la base de fausses informations, “discréditent l’État et son autorité”. L’homme de culte a souhaité que ces émissions “soient interdites car elles sont, dit-il, contraires à l’enseignement de la vertu et du respect dans la tradition islamique”. Il a été plus loin encore dans la désapprobation, voire la diatribe, en les jugeant tout simplement relevant du “haram”, soit l’illicite.