Washington a-t-elle deux sons de cloches sur la direction Algérie ? La question en vaut le détour. Alors que le bureau ovale a fait volte-face sur ses premières déclarations sur la décision des Tagarins d’en découdre avec la bête terroriste à Tiguentourine de façon souveraine sans négociation aucune, il a néanmoins et encore une fois black-listé la destination Algérie.
En cause, le dernier avertissement adressé à ses citoyens désirant se rendre en Algérie. En effet, le 19 janvier, le Département d’Etat a réactualisé ces avertissements après l’attaque terroriste sur le site gazier. Dans ce même avertissement, il est autorisé le départ des membres des familles des diplomates accrédités chez nous.
Non sans ajouter que la protection des citoyens américains est l’une des plus grandes priorités du Département d’Etat. Même si au demeurant la question est américano-américaine, il reste des incompréhensions totales voire des contradictions comme par exemple les dernières recommandations des institutions de Breton Wood’s qui est du reste une vulgate étatsuniènne, et qui exhorte Alger à diversifier son économie. Parmi les recommandations, il est vivement conseillé de porter un coup de starter entre autre à la coopération et relancer le tourisme. Il est vrai aussi que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, néanmoins et avec cette réactualisation et non une nouveauté, entendons-le , c’est de se poser la question de qui fait quoi au pays de l’oncle Sam ou Bill (c’est selon ) ? Ce qui ouvre un boulevard aux suppositions, dont la plus valable est le niet catégorique affiché par Alger quant à l’installation des groupes de surveillances étrangers chez nous à l’instar de Black Waters ou de Halliburton.
Par : Djaouida Abbas