L’identité de la femme kamikaze qui s’est fait exploser le 29 mars dans la station de métro de Loubianka dans le centre de Moscou, a été établie par les enquêteurs, a indiqué mardi le Comité antiterroriste de Russie « Il s’agit de Mariam Charipova née en 1982 au Daghestan.
Elle était l’épouse du chef d’un groupe armé daghestanais, a précisé le Comité.
La femme kamikaze responsable de l’explosion dans la station Park Koultoury, avait été déjà identifiée comme étant Djanet Abdourakhmanova (Abdoullaïeva) née en 1992 au Daghestan.
Le 29 mars deux attentats avaient été perpétrés à 45 minutes d’intervalle, dans le métro de Moscou. La première explosion a eu lieu au moment où une rame s’apprêtait à quitter la station de Loubianka alors que la deuxième a eu lieu dans la station de Park Koultoury.
Les deux attentats survenus à une heure de pointe, ont fait 40 morts et 90 blessés dont un grand nombre dans un état grave.
Ces attentats ont suscité des réactions de condamnation des autorités politiques et religieuses russes, dont le Conseil des muftis de Russie.
Lundi, les participants à une rencontre sur l’Islam : tolérance, paix et non violence, tout en condamnant vigoureusement les attentats du métro de Moscou, de Kizlyar (Daghestan) et de Karaboulak (Ingouchie), ont souligné que « toute tentative de justifier la violence par des motifs religieux est contraire aux enseignements de l’Islam ».
Ils ont également attiré l’attention sur les dangers que représentent les tentatives de lier l’Islam au terrorisme.
« L’Islam est une religion de paix, de tolérance et de non violence.
Toute tentative de lier des attentats terroristes à l’Islam est inadmissible et doit être considérée comme une menace à la paix internationale », avaient-ils souligné.