Attaque d’une mosquée : une américaine prend 53ans de prison

Attaque d’une mosquée : une américaine prend 53ans de prison

Les Etats-Unis, l’un des pays les plus dangereux au monde, où « The American Dream » ne fait plus rêver, et ce, à cause de la violence envahissant le pays. Fusillades, attentats et homicides volontaires, une réalité qui fait froid dans le dos de tout américain, avec un degré, voire plusieurs de plus, pour les Américains de confession musulmane.

Différence de religion, antécédents douloureux incompris (tel le 9/11) et une obsession des armes à feu, le tout saupoudré de complexe de supériorité et une pincée de suprémacisme blanc, voilà la recette amère que subissent certains musulmans aux États-Unis.

Lorsqu’un acte de terrorisme est qualifié comme tel en fonction d’une origine ou une religion et le prétexte de « non coupable en raison de troubles mentaux » est vite brandi quand il s’agit d’acte terroriste commis par un Américain, les musulmans se sentent de moins en moins en sécurité

L’auteur de l’attentat condamné à 53 ans de prison

Emily Claire Hari, la nouvelle identité récemment annoncée de l’anciennement connue sous le nom de Michael Hari, une quinquagénaire qui a organisé cet attentant contre le centre musulman de Bloomington, dans le Minnesota.

Reconnue coupable en 2020, le juge fédéral décide lundi de 53 ans de prison pour l’attentat qui a eu lieu le 05 août 2017, attaquée avec une bombe artisanale, la mosquée a connu d’énormes dégâts, mais pas de morts, malgré la présence de nombreuses personnes, ces dernières sont reparties avec un traumatisme et une peur à tout jamais.

Lisa Monaco, la ministre adjointe de la Justice, a affirmé dans un communiqué : « la peine retenue montre clairement que de tels actes de haine ne seront pas tolérés »

Pour rappel, si cet attentat a n’a pas fait de victimes, d’autres ont en fait, comme la fusillade de 2015, tuant trois étudiants à proximité du campus de l’université de Caroline.