Le Conseil exécutif de l’Union africaine (CE-UA) a considéré, jeudi à Addis-Abeba (Ethiopie), que la mort de dizaines de personnes innocentes, lors de l’attaque terroriste ayant ciblé le site gazier de Tiguentourine (In Amenas Illizi), doit susciter une mobilisation générale pour la lutte antiterroriste dans les pays du Sahel africain.
Cette prise d’otages « doit nous interpeller à la mobilisation générale pour la mise en œuvre immédiate de la résolution 2085 du Conseil des Nations unies en vue du déploiement rapide de la mission internationale de soutien au Mali (MISMA) », a indiqué le président en exercice du Conseil exécutif de l’UA, Nassirou Bako-Arifari, dans son allocution d’ouverture de la 22e session de cette instance.
« Je saisis cette occasion pour présenter nos vives condoléances au gouvernement et au peuple algériens et à l’ensemble des pays, dont les ressortissants ont trouvé la mort au cours de cette douloureuse épreuve », a ajouté M. Bako-Arifari.
Il a estimé à ce propos que cette prise d’otages « renforce davantage la conviction du Conseil exécutif que la crise dans le Sahel n’est pas l’affaire des seuls pays africains ».
En ce sens, le président du CE de l’UA a fait observer que la crise malienne reste non seulement un « grand défi pour la sous-région ouest-africaine, mais aussi une réelle menace à la paix et à la sécurité pour tout le contient et au-delà pour l’ensemble de la communauté internationale ».