Atal, Équipe Nationale et CAN : Hicham Boudaoui dit tout

Atal, Équipe Nationale et CAN : Hicham Boudaoui dit tout

Toujours brillant avec son club français de Nice, le milieu de terrain algérien Hicham Boudaoui a réussi à occuper une place importante au sein de la sélection de Christophe Galtier.

Titulaire indiscutable ces dernières semaines sous le maillot de l’OGC Nice, le natif de Béchar a accordé une interview au média spécialisé, Ligue 1, durant laquelle il s’est exprimé sur son parcours, l’aide de son coéquipier Youcef Atal, mais aussi de la sélection nationale.

En effet, l’international algérien a tout d’abord parlé de ses débuts dans le monde du ballon rond, où il a lancé : « Je ne m’en souviens plus exactement, mais j’ai commencé très tôt, car toute ma famille joue au foot ».

« Atal m’a beaucoup aidé » (Boudaoui)

Ainsi, Boudaoui n’a pas manqué d’évoquer l’aide de son coéquipier de la sélection nationale, mais aussi du club niçois, Youcef Atal, et de ses encouragements afin de signer avec Nice.

« J’étais très heureux de pouvoir rejoindre un tel club ! J’ai aussi parlé à Youcef Atal, je lui ai posé des questions pour en savoir plus et il m’a confirmé que l’OGC Nice était le parfait endroit pour progresser, travailler et améliorer mon niveau », a-t-il déclaré.

Ce dernier a poursuivi à ce propos : « Il m’a également dit que je me sentirais très bien dans le club, la ville et avec les supporters. Il m’a encouragé et m’a poussé à signer. En plus, comme Youcef y jouait, je suivais déjà l’équipe, je regardais leurs matchs et je me faisais une idée sur cette équipe alors même que j’étais encore en Algérie ».

Interrogé sur le rôle de Atal dans son intégration à Nice, Hicham Boudaoui a expliqué : « Dès le premier jour, Youcef m’a beaucoup aidé. Il m’a tout montré. On a vécu ensemble, sous le même toit pendant un an. Au-delà de jouer en Europe, c’était également la première fois que je m’y rendais et c’est lui qui m’a aidé. Nous étions toujours ensemble, il m’a prodigué de nombreux conseils, m’a montré la ville et les bons endroits. Il m’a permis de comprendre comment je pouvais m’adapter en Europe ».

Boudaoui évoque la différence entre le championnat de France et celui d’Algérie

Lors de l’interview, le milieu de terrain des Verts a fait savoir la différence entre le championnat de France et celui d’Algérie, lançant : « En Ligue 1, tu as vraiment besoin de qualités tactiques et physiques. Le championnat algérien est davantage technique que physique et tactique. Ici, il faut que tu travailles physiquement et tactiquement, et que tu sois bon techniquement ! C’est ça la différence ».

En outre, Hicham Bouadoui est revenu sur ses débuts en sélection, et à la toute première fois où il a joué sous le maillot des Fennecs.

« J’ai été sélectionné la première fois pour une rencontre amicale face au Qatar en décembre 2018, puis j’ai été rappelé pour le dernier match de qualification face à la Gambie en mars 2019, juste avant la Coupe d’Afrique. », raconte-t-il, avant d’ajouter : « C’était une joie indescriptible de pouvoir aller à la CAN, de porter le maillot de l’équipe nationale et de représenter mon pays ».

Les conseils de Slimani à Boudaoui

Par ailleurs, Boudaoui a révélé que ses coéquipiers de la sélection nationale, tels que Riyad Mahrez, Ismael Bennacer ou encore Islam Slimani, lui donnent très souvent des conseils et ils le guident pour améliorer encore plus son jeu.

« Oui, toujours. Il y a des joueurs qui ont joué en Europe avant moi, donc quand on est ensemble avec l’équipe nationale, ils me guident et me montrent ce qu’il faut faire pour améliorer mon jeu. Presque tous les joueurs t’aident et sont avec toi pour te faire progresser », a-t-il détaillé.

« Avant de signer à Nice, Islam Slimani m’avait dit que je devais être très professionnel et sérieux pour réussir. Ce sont les premiers conseils qu’il avait à me donner et sur lesquels il a insisté. Il m’a aussi dit que le foot devait passer avant les potes et l’amusement. Qu’en Europe, il fallait être à l’heure, et même avant l’heure, pour montrer son professionnalisme », a conclu Boudaoui.