Hier, lors du séminaire de la prise en charge des sinistres, organisé à l’hôtel El Aurassi par la Compagnie algérienne d’assurance, et de réassurance (Caar), Zohir Laïche, son directeur général adjoint technique et commercial, a indiqué que «les provisions techniques de la compagnie sont passées de 23,5 milliards DZD en 2014 (20% des provisions de l’ensemble du secteur des assurances) à 18,8 milliards DZD en 2017 (14% des provisions de l’ensemble du secteur».
Provisions techniques ? Ce sont les charges à prévoir pour faire face à la sinistralité déclarée mais non encore réglée et la sinistralité non encore déclarée mais prévisible des contrats en cours. Zohir Laïche a, ainsi, expliqué que «cette tendance à la baisse des provisions techniques de sa compagnie s’explique par l’indemnisation des sinistres en suspens». Et de préciser que «les provisions techniques du secteur des assurances dans son ensemble ont plutôt augmenté, passant de 120 milliards DZD en 2014 à 137 milliards DZD en 2017».
Outre l’intervention de Zohir Laïche, le séminaire a vu Samir Guemmar, directeur des grands risques en exploitation, Ahmed Isikioune, directeur des assurances transports, et Nour El-Fidah Mehiaoui, directeur des assurances automobiles, entre autres cadres, communiquer sur les bonnes pratiques pour une prise en charge optimale des sinistres.
En gros, ils ont plaidé pour des contrats de «bonne foi», recommandant la déclaration de la valeur réelle des biens, ainsi que le respect des délais de rigueur dans la déclaration des sinistres.
L. H.