Assurances agricoles : Une culture à promouvoir

Assurances agricoles : Une culture à promouvoir
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Le développement de l’agriculture ne peut être dissocié de l’assurance des risques induits par les aléas climatiques ou épidémiologiques qui constituent une réelle menace pour la production.

Le développement de l’agriculture ne peut être dissocié de l’assurance des risques induits par les aléas climatiques ou épidémiologiques qui constituent une réelle menace pour la production.

Cette culture qui s’impose de plus en plus au niveau de ce secteur stratégique renseigne sur le degré de prise de conscience chez les agriculteurs, et l’ensemble des acteurs et opérateurs versés dans les activités liées à l’agriculture et l’élevage quant à la nécessité de recourir à l’assurance agricole.

Cette avancée prometteuse pour le segment des assurances a été possible grâce aux campagnes de sensibilisation sur la nécessité de souscrire à ce genre de garanties contre les risques de toutes natures menées par le département de l’agriculture, notamment. Les statistiques du conseil national des assurances pour le premier trimestre de 2015 confirment cette tendance appelée à connaître une nouvelle dynamique dans les années à venir.

Les données indiquent, en effet, que les risques agricoles maintiennent leur croissance, d’où la forte progression des performances de cette branche, soit, 17,6% comparativement au 1er trimestre 2014.

Cette hausse s’explique par les « crédits agricoles octroyés (RFIG), d’une part, et par l’augmentation du volume des primes des sous-branches « engins et matériels agricoles » (+24,1%), « production animale » (+21,5%) et « production végétale » (+0,7%), d’autre part. Par contre, « la seule contre performance de la branche est enregistrée par l’assurance « responsabilité civile des agriculteurs » qui recule de 0,6% », précisent les chiffres du CNA.

Un marché qui promet une étroite concurrence à l’avenir de par l’importance du secteur. La CNMA qui reste leader dans ce créneau a pu assoir sa « suprématie en se positionnant à la quatrième place en 2014 avec 10,2% du chiffre d’affaires du secteur des assurances agricoles contre 9,1% en 2013 sachant que, pour l’année 2014, le chiffre d’affaires de l’ensemble des compagnies d’assurances a été évalué à 113 milliards de dinars, avec une augmentation de 7% par rapport à 2013.

Dans ce domaine précis, la part de marché de la CNMA est de 78%, cette dernière s’étant essentiellement tournée vers la gestion du risque agricole ce qui est censé consolider ses résultats.

L’assurance agricole qui n’a pas encore atteint le niveau souhaité mérite un plus grand intérêt, et une réflexion plus approfondie en ce qui concerne des primes et les avantages à même de motiver les agriculteurs et de promouvoir cette approche au sein de l’activité agricole.

D. Akila